Vérifier le bon état de fonctionnement de son auto de collection

Vous êtes sur le point de prendre le volant de votre ancienne pour un voyage touristique de plusieurs jours à l’étranger.

Avant de prendre la route, il vaudrait mieux vous assurer de disposer d'une voiture en parfait état de marche pour parcourir plusieurs centaines de kilomètres.

Voici un tour d'horizon des points de contrôle à effectuer avant le départ.

Les vérifications indispensables à faire sur son auto de collection avant le départ

Dans un premier temps, par précaution, assurez-vous que vous n’avez pas prévu de partir un jour de « chassé-croisé » sur les routes.

Cela vous évitera peut-être de patienter de longues heures dans d’interminables embouteillages et d’éviter toute surchauffe moteur de votre automobile de collection.

Pour ce faire, effectuer vous-même un contrôle des différents organes du véhicule, ou faites appel à un professionnel de l’automobile pour effectuer un check-up de votre véhicule de collection.

Voici quelques suggestions et précieux conseils sur les vérifications nécessaires à effectuer pour partir sur les routes l'esprit tranquille et vous éviter ainsi de fâcheuses déconvenues.

Commencez par contrôler l’état général de vos pneumatiques.

Ils ne doivent présenter aucune entaille ou déformation anormale.

Dans le cas contraire, vous seriez contraint de les remplacer sans attendre.

Vérifiez la pression de vos pneumatiques, toujours à froid.

En cas de contrôle à chaud il vous faudra ajouter 0,3 bar à la pression habituellement recommandée.

Pour de longs trajets sur des axes routiers avec des revêtements en bon état, il vous est conseillé de rouler avec des pneus légèrement surgonflés.

N’oubliez pas aussi de vérifier l’état et la pression de votre roue de secours.

Veillez à vérifier le bon fonctionnement des filtres à air, à carburant, à huile ou encore le filtre d'habitacle pour une meilleure protection de votre moteur.

Les signaux susceptibles de vous alerter pourraient être une perte de performance du moteur, une consommation de carburant à la hausse ou un encrassement du moteur.

Vérifiez pour finir le niveau d’usure de vos plaquettes de frein.

Vérifiez vos niveaux (huile, liquide de refroidissement, liquide de frein, liquide de lave-glace, …).

La semaine précédant votre départ, n’hésitez pas à utiliser votre véhicule de collection en prenant soin de vérifier qu’il n’y ait pas de traces d’huile au sol, ce qui pourrait laisser supposer une probable fuite dans le circuit de carburant ou le groupe moteur.

Contrôlez le bon fonctionnement de votre avertisseur sonore.

Changez vos ampoules défectueuses et contrôlez le bon état de marche de vos essuie-glaces.

Vos phares doivent être visibles, et en parfait état de fonctionnement, pour rouler la nuit en toute sécurité.

En cas de pluie persistante, vous serez amené à utiliser vos essuie-glaces.

Si vous avez prévu de circuler dans des régions enneigées, pensez à vous équiper de chaînes, sinon privilégiez les grands axes de circulation.

N'oubliez surtout pas qu’il est interdit de dépasser une vitesse de 30 km/h lorsque vos pneumatiques en sont munis.

Contrôlez que votre pare-brise n’ait pas impact.

Les différences de température entre l’habitacle intérieur du véhicule et l'extérieur pourrait alors fortement l’endommager.

Faites le tour de votre véhicule de collection pour vérifier l’état des plaques minéralogiques qui doivent être parfaitement lisibles et convenablement fixées.

Profitez-en aussi pour vérifier l’état vos amortisseurs qui doivent être remplacés en moyenne tous les 80.000 km ainsi que votre pot d’échappement pour vous assurer qu’il soit convenablement fixé.

Pensez à mettre dans votre boîte-à-gants, un grattoir et une lampe de poche.

Vous devez également prévoir un triangle de signalisation et un gilet jaune sans oublier l'éthylotest.

Avant le départ, assurez-vous que le contrôle technique est valide et que vous n’avez oublié aucun document administratif (permis de conduire, carte verte d’assurance, carte grise du véhicule, numéro d’appel de votre assistance automobile, ...).

Prévoyez également une copie numérique de ces documents officiels (messagerie personnelle, smartphone, ...) en cas de perte ou de vol de ces documents.

Vous pourrez alors envisager de prendre la route en toute sérénité.


Les nouvelles mesures pour tendre à améliorer le comportement au volant

Désormais, le gouvernement français attend des comportements exemplaires des automobilistes au volant de votre automobile de collection ou votre automobile de luxe.

Le Comité interministériel de la Sécurité Routière s’est focalisé sur trois sujets clés à la demande du gouvernement dès 2018 :

  • l’engagement de chaque citoyen français en matière de sécurité routière,
  • la protection de l’ensemble des usagers de la route,
  • l’anticipation pour mettre les nouvelles technologies à leurs services.

Quelles mesures pour diminuer le nombre des victimes de la route en 2018 ?

La première mesure phare est l’abaissement de la vitesse à 80 km/h, principalement sur les routes nationales.

Le gouvernement français a souhaité l'abaissement de la limitation de vitesse de 90 à 80 km/h sur les routes secondaires à double sens sans séparateur central.

D’autres mesures vont notamment être prises pour tendre à améliorer le comportement des conducteurs français et, faire baisser le nombre de victimes sur les routes.

Parmi ces mesures qui devraient être adoptées, celle permettant aux conducteurs faisant l’objet d’une suspension de permis pour avoir été contrôlés alors qu’ils roulaient à plus de 40 km/h au-dessus de la limite autorisée de continuer à conduire.

Le gouvernement français prévoit la possibilité d’équiper leurs véhicules d’un contrôleur électronique de vitesse pour 2021.

Ces conducteurs qui feraient l’objet d’un nouvel excès de vitesse se verraient retirer leurs permis de conduire, le dispositif installé alertant aussitôt à distance les autorités administratives.

Une autre mesure va tendre à mieux faire appliquer l’interdiction faite aux automobilistes de conduire avec un téléphone à la main.

Dès 2019, les forces de police ou de gendarmerie pourront retenir le permis de conduire d’un automobiliste ayant commis une infraction caractérisée au code de la route tout en téléphonant.

La conduite sous l’emprise de boissons alcoolisées est un redoutable fléau

Aussi, le gouvernement espère inciter les usagers de la route à auto-évaluer leur taux d’alcool avant de prendre le volant.

Il ambitionne également de généraliser la vente d’éthylotests dans les débits de boissons alcoolisées.

Durant l’année 2018, il est pareillement prévu de rendre obligatoire la pose d’un éthylotest anti-démarrage en cas de récidive d’infraction de conduite sous l’emprise d’un état alcoolique, l’une des principales causes de mortalité sur les routes françaises.

Ces éthylotests seront raccordés au circuit d’alimentation du véhicule.

Les conducteurs auront l’obligation de contrôler leurs taux d’alcoolémie avant de pouvoir démarrer le véhicule.

Ce dispositif, dont l’efficacité est prouvée, existe dans d’autres pays européens comme l’Autriche, la Finlande, les Pays-Bas ou la Suède.

Ce dispositif sera rendu obligatoire pour les automobilistes contrôlés à plusieurs reprises avec un taux d’alcoolémie supérieur au taux autorisé (0,8 g/l).

Ces automobilistes devront, de la même façon, s’astreindre à un suivi médico-psychologique.

Par ailleurs, dès 2019, pour décourager les automobilistes, auteurs d’infractions particulièrement graves au code de la route comme la conduite sans permis de conduire, ou encore la conduite sous l’emprise de boissons alcoolisées ou de stupéfiants, les forces de l’ordre pourront placer immédiatement leurs véhicules en fourrière pour une durée prévisible de sept jours.

Pour améliorer la sécurité des piétons, les infrastructures routières vont être aménagées notamment en matérialisant plus visiblement les passages piétons.

En outre, la généralisation de la vidéo-verbalisation pour sanctionner les infractions liées au non-respect des règles de priorité de passage accordées aux piétons par le code de la route est également une mesure voulue par le gouvernement.

Pour finir, le gouvernement français estime que 28% des participants aux stages de récupération de points ont déjà participé à plusieurs sessions.

La durée des stages de récupération de points devrait donc passer de deux à trois jours, pour les automobilistes récidivistes ayant déjà suivi deux stages au cours d’une période de cinq ans.

Au-delà de ces mesures, le gouvernement souhaite démontrer qu’indépendamment de la sanction, les automobilistes doivent faire preuve de plus de discernement en conduisant.

Le gouvernement prône une plus grande responsabilité des usages de la route.

Pour cela, le site de la sécurité routière a publié une carte de France des radars automatiques démontrant, si besoin était, la pertinence de ces contrôles routiers par une cartographie de l’accidentalité routière.


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Restaurer une auto de collection

Quel passionné, amateur d’automobile de collection ou d’automobile ancienne, n’a jamais pensé vouloir se lancer dans le projet de restaurer son auto de collection ou de l’automobile ayant appartenu à ses parents ou grands-parents pour lui redonner toute sa splendeur et son lustre d’antan.

Ceci étant, il est fortement conseillé de bien réfléchir avant de se lancer dans pareille entreprise, qu’il s’agisse de quelques travaux de réparation ou d’une restauration complète du véhicule.

Quelques conseils utiles pour restaurer votre auto de collection

Par restauration complète, il faut entendre des travaux où l’on met la caisse autoporteuse à nue pour être repeinte, lorsque le moteur a été totalement démonté pour être refait, lorsque la sellerie doit être refaite, …

Dès lors, il faut prendre en considération que restaurer son automobile de collection pourrait devenir une opération financière coûteuse.

Et si, malgré tout, vous êtes absolument décidé à restaurer votre automobile de collection, voici quelques conseils qui vous seront utiles.

En cas d’achat du véhicule, il faut déjà procéder à quelques vérifications indispensables :

  • Contrôler son origine
  • Vérifier sa carte grise et s’assurer que le numéro de la plaque constructeur corresponde bien à celui mentionné sur la carte grise.

La plaque du constructeur et la carte grise

La plaque constructeur est la plaque d'identification en métal apposée au moteur avec le numéro de série de votre véhicule.

Ce numéro est généralement le même que sur la carte grise du véhicule et sur le châssis.

La non présence de la plaque constructeur n'oblige plus à une contre-visite au moment du contrôle technique…

Cependant, en cas d’absence de plaque, vous pourriez légitimement penser que le véhicule a été accidenté.

En cas de non-conformité entre la plaque constructeur et la carte grise:

  • Demander une attestation gratuite au constructeur précisant le numéro de série du véhicule
  • Faire une nouvelle demande de certificat d'immatriculation en préfecture.

Pour les véhicules anciens sans carte grise, vous pourriez aussi solliciter une nouvelle carte grise, notamment par l’entremise de la FFVE (Fédération Française des Véhicules d'Epoque).

Si la carte grise du véhicule n'était pas au nom de votre vendeur, l’obtention de votre carte grise pourrait s’avérer extrêmement complexe.

Mieux vaudrait que votre vendeur soit le propriétaire et titulaire de la carte grise du véhicule pour éviter tout problème. Vous pourrez alors vous lancer dans vos travaux de remise en état.

Pourquoi restaurer son auto de collection

Restaurer son auto de collection tranquillise tout propriétaire qui considère notamment prévenir toute future panne ou casse mécanique.

Quoi qu’il en soit, les travaux réalisés lui feront incontestablement prendre de la valeur, indépendamment de l’augmentation de la côte du marché.

Tout collectionneur aime aussi à posséder une voiture de collection d’exception.

Elle attirera convoitises et regards lors des rassemblements, salons, manifestations, expositions ou rallyes touristiques.

Sans oublier le côté émotionnel lorsque son automobile ancienne a appartenu autrefois à ses parents ou grands-parents.

Ne laissez pas le côté émotionnel prendre le pas sur le coût de la restauration

Cependant, il ne faudrait pas forcément se laisser guider par ces considérations pour engager d’importants travaux de restauration, sans aucune estimation de la valeur de votre automobile de collection en l’état ou après travaux de restauration.

Sachez que le coût final de votre restauration dépendra principalement des imprévus rencontrés tout au long des travaux et du prix des pièces détachées.

Les travaux de carrosserie ou de peinture n’occasionnent guère d’imprévus quel que soit le véhicule possédé.

Par contre, le prix des pièces peut incontestablement s’avérer plus élevé selon leur disponibilité, ce qui peut entraîner au final un budget de restauration plus conséquent que prévu.

Dès lors, il vous faudra faire preuve de circonspection car dépenser 10 000 euros en frais de restauration ne fera pas grimper mécaniquement la valeur de votre automobile de collection à 20 000 euros, si celle-ci était estimée jusqu’alors à 10 000 euros.

Aussi, et parce que le coût d’une restauration est parfois imprévisible car difficilement maîtrisable. Un propriétaire d’automobile ancienne aura beaucoup plus de probabilités de retrouver son investissement avec une automobile rare, originale et historique qu’avec une automobile populaire.

Dans tous les cas, il vous faudra estimer le coût total de votre restauration et la valeur estimée de votre véhicule de collection en cas de revente avant d’engager vos travaux de restauration en toute connaissance de cause.

N’oubliez jamais malgré cela que la plupart des collectionneurs d’automobiles de collection n’aurait jamais acheté ou restauré de voiture de collection si leur passion ne l’avait pas emportée sur la spéculation financière.

Notre Assurance auto collection

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Lors de vos sorties en auto de collection ou auto prestige, acquittez votre stationnement

Si vous avez décidé de vous rendre en ville, au volant de votre automobile de collection ou de prestige, pour flâner dans les boutiques du centre-ville, il vous faut désormais vous acquitter de votre stationnement.

Depuis le mois de janvier, avec la nouvelle réforme du stationnement, des sociétés privées sont chargées de dresser les nouveaux procès-verbaux

Ces sociétés sont dotées de véhicules flasheurs permettant la lecture automatique des plaques minéralogiques des véhicules ne disposant pas d’un ticket de stationnement.

Ces véhicules sont capables de flasher près de mille plaques par l'heure.

Si vous ne vous êtes pas acquitté de votre stationnement, vous ne trouverez plus de procès-verbal de stationnement sur votre pare-brise.

Vous recevrez directement par courrier un forfait à régler, dénommés forfait post stationnement.

La ville de Paris, par exemple, a décidé de confier à deux sociétés privées la verbalisation des stationnements non acquittés.

Elles sont dotées de véhicules, voitures et scooters, capables de scanner plus de mille plaques minéralogiques à l'heure.

C’est pourquoi, pour éviter toute contravention, les automobilistes doivent désormais renseigner leur plaque d'immatriculation dans l'horodateur au moment de régler leur stationnement.

Cette automatisation permettra d’identifier sans difficulté les contrevenants.

Bien que la ville de Paris ne dispose à ce jour d'aucune statistique détaillée des contrôles réalisés jusqu’alors par ses agents verbalisateurs, la finalité avouée avec ce nouveau système est de quelques 75.000 contrôles journaliers.

Une augmentation sensible des amendes forfaitaires

Par ailleurs, le montant forfaitaire a considérablement augmenté.

Alors que ce montant était jusqu’alors fixé au niveau national, celui-ci est dorénavant décidé au niveau local.

La mairie de Paris a fixé le montant du forfait post stationnement de trente-cinq euros à cinquante euros.

Ce montant varie selon les arrondissements parisiens pour décourager les fraudeurs, une grande majorité des automobilistes parisiens ne s’acquittant pas jusqu’à présent de leur stationnement.

Et pour les plus téméraires, les agents parisiens assermentés peuvent verbaliser le même véhicule jusqu'à deux fois par jour.

Autant dire qu’il va devenir risqué de ne pas s’acquitter de son stationnement et d'échapper aux contrôles de stationnement payant dans beaucoup d’agglomérations françaises.