Ancien van volkswagen

Aménagements et homologation VASP
d’un véhicule de collection

 

Vous êtes possesseur d’un Combi, d’un Van ou d’un fourgon ancien …

Vous avez prévu de réaliser des travaux d’aménagement en vue d’un prochain long périple, à la découverte de nouvelles régions.

Est-il possible de réaliser ces travaux d’aménagement ?

Avant de vous lancer dans l’aventure, sachez qu’un véhicule aménagé par vos soins devra être inévitablement homologué.

Avez-vous déjà entendu parler de l’homologation VASP ?

Le plus souvent, ces véhicules ont sur la carte grise les mentions « VP » pour Véhicule Particulier ou « CTTE » pour Camionnette.

Pourtant, lorsque le véhicule est aménagé, le propriétaire doit l’homologuer « VASP ».

La mention « VASP », pour véhicule automoteur spécialisé d'un poids total autorisé en charge inférieur ou égal à 3,5 T, est réservée aux véhicules de loisirs.

Les véhicules concernés par l’homologation sont principalement des véhicules à moteur de transport de personnes ou de transport de marchandises aménagés pour recevoir des sièges, table, coin cuisine, lits ou couchettes.

Qui est chargé de l’homologation VASP ?

Pour homologuer votre véhicule aménagé, il est indispensable de s’adresser à la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement).

Pour Paris et la région parisienne, il est nécessaire de s’adresser à la DRIEE (Direction Régionale et Interdépartementale de l’Environnement et de l’Energie).

Ces organismes sont notamment chargés de vérifier la bonne conformité de l’installation de gaz combustible, d'appareils de chauffage, d'appareils de cuisson, de réfrigérateurs, d'appareils de production d’eau chaude, de dispositifs de ventilation et d’aération, d'issue de secours.

Lorsque les travaux d’aménagement n’ont pas été effectués par un constructeur professionnel, la conformité des installations sera attestée par un certificat établi par l’un des organismes agréés (Qualigaz ou Veritas).

Vous pouvez également vous documenter en étudiant les normes AFNOR suivantes :

  • NF EN 1646-2 (charge utile des véhicules de loisirs VASP) ;
  • NF EN 1646 (sécurité et santé des personnes à l'intérieur des véhicules de loisirs VASP) ;
  • NF EN 721 (exigences de ventilation de sécurité à l'intérieur des véhicules de loisirs VASP)
  • NF EN 1949A1 (exigences d’installation de systèmes fonctionnant au gaz dans les véhicules de loisirs VASP).

Les démarches et le coût de l’homologation

Le coût de la réception est de l'ordre de 87,00 € à régler par chèque à l’ordre du Régisseur de Recettes de l'organisme concerné, le jour de la présentation du véhicule.

Le coût pour la délivrance de l’attestation de conformité est de l’ordre de 400 €.

La démarche peut s’avérer cependant complexe …

Aussi, n’hésitez pas à soumettre vos projets d’aménagements à vos interlocuteurs Qualigaz, Veritas ou DREAL qui pourront vous conseiller tout au long de vos travaux d’aménagements, et vous apporter aide et conseil.

Le rendez-vous pour l’examen du véhicule ne sera fixé par l'organisme compétent (DRIEE, DREAL, DEAL) qu’après présentation d’un dossier complet et dûment renseigné.

La constitution de ce dossier peut être sujette à erreurs.

Nous vous suggérons donc de vous faire assister d’un professionnel, même si cette démarche entraînera inévitablement un coût financier à votre charge.

Nos conseils utiles

N'hésitez pas à faire appel à un professionnel qui pourra être de bons et précieux conseils en vous proposant différentes configurations d’aménagement possibles.

Si vous avez aménagé votre combi, votre van ou votre vieux fourgon, et que vous avez procédé à l’installation d’appareils électrique ou d’appareils à gaz, nous ne saurions que trop vous conseiller de vous adresser à un professionnel.

Vous serez ainsi certain de ne faire courir aucun danger aux occupants de votre véhicule aménagé.

Il vous faut également savoir que toute modification non conforme est passible d’une amende de quatrième classe d’un montant de 135 €, si vous n’avez déclaré aucune modification de votre véhicule ou si vous ne vous êtes pas conforté au délai d’un mois pour faire cette déclaration.

Par ailleurs, un véhicule dont les aménagements n’auraient pas été homologués s’expose à une non validité du contrôle technique.

En outre, et pour finir, votre assureur collection doit savoir si votre véhicule est aménagé, et si ces aménagements sont conformes pour qu’il puisse en tenir compte, notamment en cas de survenance d'un dommage.

Et même, si votre véhicule était déjà homologué « VASP », l’installation de nouveaux équipements doit recevoir l’homologation de l’organisme compétent.

Elle est indispensable, notamment en cas de vente du véhicule, sachant qu’un véhicule aménagé non homologué VASP ne peut être revendu s’il a été modifié et que ces modifications n’ont reçu aucune homologation.


Auto de collection sur une plage

Veillez à respecter vos distances de sécurité
au volant de votre ancienne voiture

En matière de circulation routière, le non-respect des distances de sécurité est une infraction au code de la route.

Pour apprécier au mieux les distances à respecter, il faut distinguer la distance d’arrêt de la distance de sécurité.

La distance d’arrêt correspond à la distance parcourue par un véhicule durant le temps de réaction du conducteur, distance à laquelle il convient de rajouter la distance de freinage.

La distance de sécurité est la distance suffisante qu’il vous faut garder avec le véhicule qui vous précède.

Que dit précisément le code de la route ?

L’article R 412-12 du code de la route stipule notamment que lorsque deux véhicules se suivent, le conducteur du second doit maintenir une distance de sécurité suffisante pour pouvoir éviter une collision en cas de ralentissement brusque ou d’arrêt subit du véhicule qui le précède. Cette distance est d’autant plus grande que la vitesse est plus élevée. Elle correspond à la distance parcourue par le véhicule pendant un délai d’au moins deux secondes.

Hors agglomération, lorsque des véhicules ou des ensembles de véhicules, dont le poids total autorisé en charge dépasse 3,5 tonnes ou dont la longueur dépasse 7 mètres, se suivent à la même vitesse, la distance de sécurité doit être d’au moins 50 mètres.

Pour les ouvrages routiers [comme les autoroutes ou les tunnels] dont l’exploitation ou l’utilisation présente des risques particuliers, l’autorité investie du pouvoir de police peut imposer des distances de sécurité plus grandes entre les véhicules.

Qu'est-ce que la distance d’arrêt ?

La distance d’arrêt équivaut à la distance parcourue pendant le temps de réaction du conducteur auquel se rajoute la distance de freinage.

Le temps de réaction correspond à la durée qui s'écoule entre le moment où l’obstacle surgit et celui où le conducteur réagit au volant de sa voiture.

Sa durée varie selon que l’on soit parfaitement reposé ou non. Elle est d’une seconde lorsque l’on est parfaitement reposé, ou de deux secondes lorsque l’on est fatigué ou en manque de sommeil. Elle passe à 3 secondes lorsque l’on a consommé de l'alcool ou lorsque l’on a fait usage de drogues illicites comme le cannabis.

Pendant ce laps de temps, aussi court soit-il, le véhicule poursuit sa route à la même vitesse.

Tout automobiliste peut facilement calculer la distance qu’il parcourt en une seconde en multipliant le chiffre des dizaines de sa vitesse par 3. Par exemple à une vitesse de 50 km/h, et en multipliant le chiffre des dizaines « 5 » par 3, on obtient une distance de près de 15 mètres par seconde.

A l'issue du temps de réaction, commence la distance de freinage.

Elle varie selon la vitesse, l'état mécanique du véhicule (système de freinage, pneumatiques, suspensions, ...), l'état de la chaussée, la pente de la chaussée, les conditions météorologiques (temps sec, humidité, pluie battante, neige ou verglas...).

La distance d’arrêt est la distance parcourue pendant le temps de réaction à laquelle se rajoute la distance de freinage. Pour calculer la distance d’arrêt, il suffit de multiplier le chiffre des dizaines de la vitesse par lui-même. Par exemple, à une vitesse de 50 km/h, un véhicule parcourra 25 mètres pour s’arrêter.

Sur route mouillée, la distance d’arrêt est multipliée par 1,5. Par exemple, à une vitesse de 60 km/h, un véhicule parcourra 54 mètres pour s’arrêter.

Qu'est-ce que la distance de sécurité ?

Elle correspond à la distance parcourue avec votre véhicule pendant environ 2 secondes.

Sur route, tout automobiliste doit laisser une distance de sécurité nécessaire avec le véhicule qui le précède.

Pour la calculer, il vous suffit de multiplier le chiffre des dizaines de la vitesse par 6. Par exemple, à 50 km/h, il vous faut multiplier le chiffre des dizaines « 5 » par 6. Il vous faudra laisser une distance de 30 mètres avec le véhicule qui vous précède.

Sur autoroute, il faut obligatoirement laisser 2 lignes de la bande d'arrêt d'urgence derrière le véhicule qui précède, soit approximativement 90 mètres.

38 m (ligne) + 14 m (espace) + 38 m (ligne) = 90 mètres

Bon à savoir :

Le non-respect d’une distance de sécurité suffisante est passible d’une amende forfaitaire de 135 € ainsi que de la perte de 3 points sur votre permis. Vous pouvez encourir une suspension du permis de conduire pouvant aller jusqu’à 3 ans.

Nos recommandations utiles

Force est de constater que les distances de sécurité ne sont pas toujours observées par bon nombre d’automobilistes.

Veillez à toujours respecter vos distances de sécurité au volant de votre ancienne.

Vous éviterez ainsi tout risque de collision ou de carambolage, ou encore une amende forfaitaire assortie d'un retrait de points.

Pensez aussi que quelques petites secondes peuvent sauver des vies…


Tableau de bord d'une vieille moto

Quel casque choisir pour rouler en moto de collection ?

Vous venez de faire l’acquisition d’une moto de collection.

Le port du casque est obligatoire pour tout conducteur ou passager d’une motocyclette, d'un quadricycle à moteur ou d'un cyclomoteur (art. R431-1 du code de la route).

C'est l’équipement de sécurité indispensable à tout motard.

Il vous durera quelques années.

Alors lequel choisir ?

 

Quel type de casque choisir ?

Tout dépend de la catégorie de moto que vous venez d’acquérir.

Les modèles ne manquent pas : casque jet, casque modulable, casque intégral ou casque tout-terrain.

Les accessoiristes spécialisés disposent d’un large choix de modèles à vous proposer.

Que vous soyez novice ou expérimenté, adapte de motos routières ou de motos off-road, cet équipement de protection sera le garant de votre sécurité sur routes ouvertes ou chemins de terre.

Le casque jet est le casque préféré des collectionneurs de scooters anciens. Ils ont tendance à opter pour un casque jet plus léger et idéal pour circuler durant la belle saison. Toutefois, il ne protège ni le visage, ni le menton.

Le casque modulable procure l’avantage de pouvoir être utilisé tout au long de l’année. En hiver, le casque est fermé, vous protégeant du froid, notamment lorsque vous roulez hors agglomération. En été, vous pouvez rouler la mentonnière relevée.

Le casque intégral vous couvre intégralement le visage. Veillez à opter pour un modèle de casque bien aéré, équipé de ventilations à l’arrière du casque, sur le menton et sur le front.

Le casque tout-terrain est destiné à la pratique de la moto tout-terrain (Cross, Enduro, Trial). Généralement les casques tout-terrain sont équipés d’une casquette de protection pour vous protéger des projections de pierres ou de boue.

 

Quel modèle de casque choisir ?

Il est toujours préférable d’essayer un casque avant l’achat.

Vous pourrez ainsi juger de sa taille et de son confort.

Pour déterminer la taille de votre casque, il vous faut mesurer la circonférence de votre tête juste au-dessus de vos yeux et rechercher la taille correspondante de votre casque.

Il ne doit surtout pas vous serrer au niveau des tempes.

Un casque trop petit ou trop grand vous procurera soit des douleurs, soit inversement n’offrira aucune protection en cas d’accident de la circulation.

Il vous faut donc acheter un casque bien ajusté au niveau de la mâchoire et des joues.

Optez pour la fermeture d’un casque avec une boucle micrométrique (il s’agit d’une languette en plastique crantée), pratique à serrer et desserrer d’une seule main, ou optez pour un casque avec une boucle « double D » pour un serrage plus précis.

Selon le budget alloué, vous pourrez opter pour un casque plus ou moins léger, procurant plus ou moins de confort et de maintien.

Pour les modèles de casque les moins onéreux, les coques sont en polycarbonate. Cette matière plastique est plutôt résistante bien que lourde. Les coques, pour les modèles les plus coûteux, sont en carbone ou fibre de carbone, fibre de verre ou kevlar les rendant plus légers et plus résistants aux chocs.

Selon l’utilisation que vous en aurez, assurez-vous que vous pourrez équiper votre casque d’accessoires : écran teinté en remplacement de l’écran incolore vendu d’origine, écran anti-rayures, écran anti-buée, système de ventilation, écran solaire rétractable, bavette limitant l’entrée d’air froid au niveau du menton, kit main-libre intégré avec connexion Bluetooth.

Bon à savoir :

Le poids d’un casque vous expose à des maux de tête, voire à d’éventuelles lésions des cervicales. Aussi, plus un casque est léger, plus vous apprécierez de rouler régulièrement, plus vite ou plus longtemps.

 

Nos recommandations utiles

Optez de préférence pour l’achat d’un casque neuf combinant sécurité, efficacité et confort.

Faites le choix d’un casque homologué ECE ou NF.

Il est déconseillé d’acheter un casque d’occasion, tout particulièrement lorsque vous ne connaissez pas votre vendeur.

La durée de vie moyenne d’un casque est de cinq ans et la réglementation en vigueur sur le port du casque évolue régulièrement.

Par ailleurs, un casque d’occasion a été plus ou moins utilisé.

Cela soulève tout naturellement des questions d’hygiène : bactéries, cheveux sales, maladies de peau, transpiration, propreté, …

En outre, il peut avoir subi un choc à la suite d’un accident de la route, ce qui le rendrait inutilisable.

Soyez donc vigilant, même si l’achat de ce casque est destiné à transporter un éventuel passager.