Utilité d’une Dashcam à bord d’un véhicule

Depuis longtemps, appréciée aux États-Unis, en Russie, ou encore en Asie, cette caméra embarquée séduit désormais de plus en plus d’automobilistes français. Près de 30.000 d’entre eux ont opté pour une Dashcam.

A l’origine, prisées des professionnels de la route (chauffeurs routiers, taxis, ambulanciers, …), elles sont aujourd'hui accessibles à tous les usagers de la route. Elles sont de plus en plus présentes derrière les parebrises des véhicules.

Une caméra embarquée pour sauvegarder les images d’un accident de la route

Les comportements routiers se sont considérablement modifiés ces dernières années.

Les automobilistes doivent aujourd’hui faire face à une délinquance routière toujours plus grandissante.

Ils souhaitent désormais avoir la possibilité de sauvegarder les images du déroulement d’un éventuel sinistre.

Elles pourraient s’avérer fort utiles en cas de litige avec la partie adverse.

A quoi sert une Dashcam ?

L’appellation Dashcam vient de l’anglais « Dashboard Camera ». Traduit littéralement en français par « caméra de planche de bord », il s’agit d’une caméra installée au-dessus de la planche de bord à l’avant du véhicule. Orientée face à la route, elle filme sans discontinuité le parcours routier des automobilistes.

Comparable à un enregistreur de vol en aéronautique, elle enregistre et conserve en mémoire toutes les situations de conduite.

Bon nombre d’entre eux pensent que l’enregistrement des circonstances d’un accident pourrait permettre de déterminer plus précisément les responsabilités de chacun devant un tribunal, notamment en présence d'une situation de délit de fuite.

Mise en ligne sur les différents réseaux sociaux, la séquence d'un cycliste récemment agressé par un chauffeur de camion sur une route de campagne a été visionnée par le tribunal correctionnel chargé de juger cette affaire pour asseoir sa décision.

Bien choisir sa Dashcam embarquée

Ce caméscope portatif, pratique d’utilisation, est généralement installé à proximité du rétroviseur intérieur. Son format compact le rend souvent quasi imperceptible des autres conducteurs. Les modèles les plus sophistiqués proposent une sauvegarde automatique des images, stockées sur une microcarte SD ou dans le Cloud. Ces caméras sont directement rechargeables, une fois branchées dans le véhicule.

La connectivité avec son smartphone ou IPhone

Certains modèles équipés d’une connectivité Bluetooth ou Wifi peuvent être connectés à un smartphone ou un Iphone par une application spécifique. Les images sont alors plus facilement visionnées et sauvegardées.

L’angle de vue, autre critère de choix

Sur la plupart des modèles commercialisés, l’angle de prise de vue proposé est habituellement de 180°. Lors de son installation, la caméra doit être installée de manière à voir apparaître un tiers de ciel dans l’écran d’affichage.

D’autres modèles proposent une vision nocturne qui peut être fort utile selon l’utilisation. Certains fabricants proposent également une vision intérieure de l’habitacle ou de l’arrière du véhicule grâce à une seconde caméra placée à l’arrière du boîtier.

Selon le modèle, il est même possible d’interconnecter plusieurs caméras ensemble pour obtenir une vue simultanée de l’arrière ou des côtés du véhicule. Cette fonction peut être grandement utile lorsque l’appareil propose une fonction de vidéo surveillance en mode stationnement. Si votre véhicule venait à être vandalisé sur la voie publique, l’auteur de cet acte de vandalisme serait filmé sous différents angles et deviendrait plus facilement identifiable.

Le détecteur de choc pour être certain que les dernières images seront sauvegardées

De nombreux modèles sont dotés d’un accéléromètre intégré qui permet de détecter un choc. A partir de là, la caméra sauvegarde automatiquement les dernières minutes des images à l’origine du choc.

Il est fortement recommandé de ne pas faire l’achat d’un modèle qui ne serait pas équipé de cette fonction.

La résolution full HD

A minima, il faut opter pour une caméra avec une résolution de qualité full HD [1 920 x 1 080 pixels]. Cette définition garantira un enregistrement de qualité des images permettant une lecture aisée des plaques d’immatriculation ou une meilleure identification de l'auteur des faits.

Les caméras les plus sophistiquées disposent de réglages autonomes pour filmer en continu. Elles capturent un nombre important d'images par seconde [à minima 30 images par seconde], proposant une image stabilisée et en haute définition. Elles sont également dotées d'une vision grand angle.

La fonction GPS

Indépendamment de la date et de l’heure précise ainsi que de la vitesse enregistrée au moment d’un accident, les données des coordonnées GPS localisent automatiquement le lieu précis de survenance. Cette fonction peut s’avérer fort utile pour les secours, notamment lorsque ces modèles sont équipées d’un service d’appel d’urgence automatique.

La qualité de production

La qualité de fabrication est essentielle. L’été, derrière le parebrise, la caméra est exposée aux fortes chaleurs. Le support de fixation et le système d’attache, soumis aux nombreuses manipulations, doivent être de qualité. Il faut donc mieux opter pour une marque et un équipement de qualité.

Les autres fonctions de sécurité active proposées

Les modèles à la vente peuvent proposer différentes fonctionnalités comme la distance estimée avec les bandes blanches, l’avertissement en cas du non-respect des distances de sécurité avec le véhicule qui précède.

 

Recommandations : Une Dashcam peut s’avérer fort utile pour aider l’assureur à déterminer les responsabilités de chaque partie en cause. Pour autant, il ne faudra pas opter pour un modèle discount qui proposera probablement une mauvaise qualité d’image. La résolution de l'image Full HD [30 images par seconde] est à privilégier, tout comme une vision grand angle. Les fonctions de détection des chocs et de localisation GPS sont tout autant essentielles. La qualité de fabrication et son système de fixation ne seront pas à négliger pour autant.

Une Dashcam, résistante aux intempéries, est également disponible pour les motards.

Certains assureurs proposeraient même une réduction de la cotisation de 10 % à leurs assurés qui installeraient une Dashcam à bord de leur véhicule.

 

 

Utilité d’une Dashcam à bord d’un véhicule

Publié le 27/06/2022

Auteur de la publication : Mascotte Assurances

 

 

 

Mascotte Assurances est un spécialiste reconnu de l’assurance du véhicule de collection.

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Alcool et drogues au volant ne font pas bon ménage ...

L’alcool et les cannabis ne font pas bon ménage. Ils produisent des effets indésirables, incompatibles avec la conduite d’un véhicule terrestre à moteur.

Aussi, la loi est formelle… Il est interdit de prendre le volant avec un taux d'alcool dans le sang supérieur ou égal à 0,5 g/l de sang (soit 0,25 mg d'alcool par litre d'air expiré). Tout comme il est interdit de conduire sous l’emprise de stupéfiants.

Proscrire toute consommation d’alcool avant de prendre le volant

Il faut savoir que dès un seuil de 0,3 grammes d’alcool par litre de sang atteint, l’alcool interagit sur votre comportement au volant.

La limite légale autorisée de consommation d’alcool est de 0,5 g / l de sang, soit l’équivalent de deux verres d’alcool. Au-delà de cette limite, le risque d’accident mortel est multiplié par 17,8 chez les conducteurs alcoolisés.

Chaque année, l’alcool est à l’origine d’un accident mortel sur trois (près d'un tiers des accidents).

Les effets de l’alcool sur un conducteur alcoolisé se matérialisent indifféremment par une :

  • Manifestation de troubles de la vue ;
  • Augmentation des temps de réaction ;
  • Baisse sensible des réflexes ;
  • Augmentation de la sensibilité à l’éblouissement ;
  • Altération de l’appréciation des distances ;
  • Diminution certaine de l’aptitude à évaluer la vitesse ;
  • Surestimation de ses capacités de conduite ;
  • Baisse sensible de la résistance à l’assoupissement.

Bannir l'usage de stupéfiants avant de prendre le volant

Il est interdit de conduire sous l’emprise de stupéfiants, la prise de drogues étant tout autant incompatible que l’alcool avec la conduite d’un véhicule terrestre à moteur.

Sous l’emprise de stupéfiants, les effets secondaires sur un conducteur se matérialisent par une :

  • Manifestation de troubles visuels et auditifs ;
  • Difficulté à se concentrer ;
  • Altération des capacités de coordination motrice en cas de situation imprévue ;
  • Augmentation des temps de réaction ;
  • Baisse sensible des réflexes ;
  • Difficulté à maîtriser une trajectoire.

La consommation d’alcool combinée à celle de stupéfiants multiplie les risques d’accidents mortels par 14.

Bon à savoir : En 2020, près de 1.100 personnes ont été tuées dans un accident de la route impliquant de l'alcool qui demeure actuellement avec la vitesse, l'une des deux principales causes de mortalité routière.

Quels sont les risques encourus en cas de conduite sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants ?

La prise d’alcool ou de stupéfiants accroît  considérablement les risques d’accidents de la circulation.

En cas de conduite sous l’emprise d’alcool,  la loi sanctionne sévèrement tout abus en la matière :

  • Avec un taux compris entre 0,50 et 0,80 g/l de sang, le conducteur encourt jusqu’à 6 points en moins sur le permis et une contravention de 135 €.
  • Avec un taux supérieur à 0,80 g/l, il s’agit d’un délit. Le conducteur encourt jusqu’à deux ans d’emprisonnement, trois ans d’annulation de permis et 4.500 € d’amende.

En cas de conduite sous l’emprise de stupéfiants, le contrevenant est passible d’une peine de deux ans de prison, trois ans d’annulation de permis et 4.500 € d’amende.

En cas de conduite sous l’emprise d’alcool (taux > 0,5 g/l) associé à la prise de stupéfiants, le contrevenant encourt jusqu’à trois ans de prison et 9.000 € d’amende.

Quelques recommandations pour éviter toute prise de risque inconsidérée …

Vous avez décidé de sortir faire la fête et envisager de consommer de l’alcool...

Prenez des mesures pour que votre soirée ne se conclue pas dramatiquement :

  • Si vous devez rentrer seul, mesurez votre taux d’alcoolémie à l’aide d’un éthylotest. Si vous êtes au-delà de la limite autorisée de 0,5 g/l soit 0,25 mg par litre d’air expiré, ne prenez pas le volant. Attendez que votre taux baisse. Pour les automobilistes, titulaires d’un permis probatoire, la limite autorisée est de 0,2 g/l, soit 0,1 mg par litre d’air expiré.
  • Optez pour des cocktails sans alcool.
  • En ville, optez pour un retour au domicile en transports en commun ou en taxi, ou encore restez dormir chez vos convives.
  • Lors de vos sorties entre amis, choisissez votre capitaine de soirée qui aura décidé de ne pas consommer d’alcool avant de partir et tout au long de la soirée. Il saura à même de vous ramener à bon port.
  • Ne montez pas à bord d’un véhicule si le conducteur est alcoolisé. Invitez le pareillement à ne pas prendre le volant.

Dans tous les cas, si vous avez consommé des stupéfiants, abstenez vous de prendre la route !

Les conseils judicieux de l’assureur …

En cas d’accident de la route, après avoir consommé de l’alcool ou fait usage de stupéfiants, tout conducteur en cause s’expose à des sanctions conséquentes de la part de l'assureur :

  • Augmentation de sa cotisation d'assurance ;
  • Résiliation de son contrat d'assurance ;
  • Réduction voire déchéance des garanties souscrites ;
  • Suppression des indemnisations prévues au contrat d'assurance.

Par ailleurs, l’assureur n’indemniserait pas le préjudice corporel du conducteur qui, au moment du sinistre, conduisait sous l’empire d’un état alcoolique, de stupéfiants ou de substances non prescrites médicalement, si une garantie spécifique avait été souscrite.

L’assureur pourrait même refuser toute indemnisation en cas de refus du conducteur de se soumettre aux vérifications destinées à dépister ou à établir la preuve de cet état.

 

 

Alcool et drogues au volant ne font pas bon ménage

Publié le 20/06/2022

Auteur de la publication : Mascotte Assurances


Infractions au Code de la Route et pertes de points

Comme tout conducteur, vous vous exposez à une perte de points en cas d’infractions commises lors de la conduite d’un véhicule terrestre à moteur.

Selon la nature de l’infraction et sa gravité, vous vous exposez à une perte de points allant de 1 à 6 points ainsi qu'à des peines correctionnelles. En cas de plusieurs infractions constatées simultanément, il ne peut vous être retiré de votre capital points qu’un maximum de 8 points.

La gestion du permis à points s'applique indifféremment à toutes les catégories de permis de conduire.

Nous allons maintenant passer en revue les différentes infractions entraînant un retrait automatique de point(s).

Quelque différence entre une contravention et un délit ?

Une contravention est caractérisée par une infraction au Code de la Route. Elle est généralement sanctionnée par une contravention et une perte de points.

Un délit est une infraction plus grave qui est jugée par le tribunal correctionnel. Elle est généralement punie d'une amende et/ou d'une peine correctionnelle.

Les infractions entrainant une perte de points en raison d’une conduite sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants

Les infractions constatées en raison de la conduite d’un véhicule terrestre à moteur sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants entraînent les délits, contraventions et pertes de points suivants :

  • Conduite avec une alcoolémie comprise entre 0,5 et 0,8 g/litre de sang (0,25 et 0,4 mg / litre d'air expiré) [Contravention de 4ème classe entraînant une perte de 6 points]
  • Conduite avec une alcoolémie ⩾ 0,8 g / litre de sang ou en état d'ivresse manifeste [Délit entraînant une perte de 6 points]
  • Récidive de conduite avec une alcoolémie ⩾ 0,8 g/litre de sang ou en état d'ivresse manifeste [Délit entraînant une perte de 6 points]
  • Refus de se soumettre à une vérification de présence d'alcool dans le sang [Délit entraînant une perte de 6 points]
  • Conduite après usage de stupéfiants ou refus de dépistage de stupéfiants [Délit entraînant une perte de 6 points]
  • Non-respect de l'obligation de conduire un véhicule équipé d'un dispositif homologué d'anti-démarrage par éthylotest électronique [Délit entraînant une perte de 6 points]

Bon à savoir : Pour les conducteurs en période probatoire, en apprentissage anticipé, encadré ou supervisé, le taux d'alcool maximum autorisé est de 0,2 g/l de sang (soit 0,10 mg/l d'air).

Les infractions entrainant une perte de points en raison d’une conduite en excès de vitesse

Les infractions constatées en raison du non-respect des limitations de vitesse  lors de conduite d’un véhicule terrestre à moteur entraînent les délits, contraventions et pertes de points suivants :

  • Excès de vitesse inférieur à 20 km/h [Contravention de 3ème classe entraînant une perte de 1 point]
  • Excès de vitesse ≤ 20 km/h si vitesse maximale autorisée ≤ 50 km/h [Contravention de 4ème classe entraînant une perte de 1 point]
  • Excès de vitesse ⩾ à 20 km/h et inférieur à 30 km/h [Contravention de 4ème classe entraînant une perte de 2 points]
  • Excès de vitesse ⩾ à 30 km/h et inférieur à 40 km/h [Contravention de 4ème classe entraînant une perte de 3 points]
  • Excès de vitesse ⩾ à 40 km/h et inférieur à 50 km/h [Contravention de 4ème classe entraînant une perte de 4 points]
  • Excès de vitesse supérieur à 50 km/h [Contravention de 5ème classe entraînant une perte de 6 points]
  • Transport, détention, usage d'appareil à l'intérieur d'un véhicule destiné à déceler ou perturber les appareils de contrôle de vitesse (détecteurs de radars) [Contravention de 5ème classe entraînant une perte de 6 points]

Les infractions entrainant une perte de points en raison d’incivilité au volant, d’une conduite dangereuse ou d’un stationnement constituant un danger pour les autres automobilistes

Les infractions constatées en raison d’incivilité au volant, d’une conduite dangereuse ou d’un stationnement à risque pour les autres usagers de la route lors de conduite d’un véhicule terrestre à moteur entraînent les délits, contraventions et pertes de points suivants :

  • Chevauchement de ligne continue [Contravention de 4ème classe entraînant une perte de 1 point]
  • Accélération d'un conducteur sur le point d'être dépassé [Contravention de 4ème classe entraînant une perte de 2 points]
  • Circulation à gauche sur chaussée à double sens [Contravention de 4ème classe entraînant une perte de 3 points]
  • Dépassement dangereux [Contravention de 4ème classe entraînant une perte de 3 points]
  • Franchissement de ligne continue [Contravention de 4ème classe entraînant une perte de 3 points]
  • Non-respect des distances de sécurité entre deux véhicules [Contravention de 4ème classe entraînant une perte de 3 points]
  • Changement de direction sans avertissement préalable [Contravention de 2ème classe entraînant une perte de 3 points]
  • Circulation sur bande d'arrêt d'urgence [Contravention de 4ème classe entraînant une perte de 3 points]
  • Stationnement dangereux [Contravention de 4ème classe entraînant une perte de 3 points]
  • Usage d'un téléphone tenu en main en conduisant ou d'un kit mains libres, d'une oreillette ou d'un casque [Contravention de 4ème classe entraînant une perte de 3 points]
  • Refus de priorité [Contravention de 4ème classe entraînant une perte de 4 points]
  • Non-respect de l'arrêt au feu rouge, au stop ou au cédez le passage [Contravention de 4ème classe entraînant une perte de 4 points]
  • Circulation en sens interdit [Contravention de 4ème classe entraînant une perte de 4 points]
  • Circulation de nuit sans éclairage ou circulation par visibilité insuffisante sans éclairage [Contravention de 4ème classe entraînant une perte de 4 points]
  • Non-respect de l'obligation de céder le passage au piéton s'engageant régulièrement dans la traversée d'une chaussée ou manifestant clairement l'intention de traverser [Contravention de 4ème classe entraînant une perte de 6 points]
  • Non-respect de l'obligation de céder le passage au piéton circulant dans une zone piétonne ou une zone de rencontre [Contravention de 4ème classe entraînant une perte de 6 points]
  • Conduite malgré une suspension administrative ou judiciaire du permis de conduire ou une rétention du permis de conduire [Constitutif d’un délit entraînant une perte de 6 points]
  • Blessures involontaires causées à un tiers et entraînant une interruption de travail de plus de 3 mois [Constitutif d’un délit entraînant une perte de 4 points]
  • Refus d'obtempérer [Constitutif d’un délit entraînant une perte de 6 points]

Bon à savoir : Délit routier qui consiste pour un conducteur à ne pas s'arrêter alors qu'il en a reçu l'ordre par un agent des forces de l'ordre. Le délit est aggravé s'il expose autrui à un risque de mort ou de blessures graves

Les infractions entrainant une perte de points en raison d’un non-respect de la conformité des équipements automobile

Les infractions constatées en raison d'un non-respect de la de la conformité des équipements automobile d’un véhicule terrestre à moteur entraînent les délits, contraventions et pertes de points suivants :

  • Non-respect de la transparence des vitres avant (pare-brise et vitres conducteur et passager) [Contravention de 4ème classe entraînant une perte de 3 points]
  • Non-respect du transport des passagers dans la limite du nombre de places assises [Contravention de 4ème classe entraînant une perte de 3 points]

Les infractions entrainant une perte de points en raison d’un non-respect du port des équipements de protection du conducteur

Les infractions constatées en raison d'un non-respect du port des équipements de protection du conducteur d’un véhicule terrestre à moteur entraînent les délits, contraventions et pertes de points suivants :

  • Défaut de ports de gants lors de la conduite d’un deux-roues motorisé [Contravention de 3ème classe entraînant une perte de 1 point]
  • Défaut de port du casque lors de la conduite d’un deux-roues motorisé [Contravention de 4ème classe entraînant une perte de 3 points]
  • Défaut de port de ceinture de sécurité [Contravention de 4ème classe entraînant une perte de 3 points]

Le délai incontournable de récupération des points perdus

Si 1 seul point vous a été retiré, vous pourrez le récupérer après un délai de 6 mois…

Cela est possible à la condition expresse de ne commettre aucune autre infraction durant cette période.

Le délai pour récupérer ses points court à compter de la date à partir de laquelle l'infraction a été établie.

Dans le cas contraire, si vous commettez une seconde infraction dans l’intervalle, vous récupérerez vos 12 points après un délai de 3 ans, à la condition expresse de ne pas commettre d’autre nouvelle infraction d’ici là.

Vous pourrez également récupérer vos points en participant à un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

 

 

Les différentes infractions routières entraînant des pertes de points

Publié le 13/06/2022

Auteur de la publication : Mascotte Assurances

 

 

 

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Les règles de la conduite alternée à connaître

Pour faire fléchir les pics de pollution dans les grandes agglomérations, les représentations de l’autorité ont opté pour des mesures de circulation alternée.

Ces mesures sont destinées à limiter la circulation des véhicules terrestre à moteur dans ces agglomérations selon leur numéro d’immatriculation.

Les véhicules légers, et tout particulièrement les voitures et les deux-roues motorisés de motorisation essence ou diesel sont concernés par ces mesures.

Il existe toutefois des dérogations accordées à une catégorie d’usagers de la route lorsque la circulation est alternée.

Le non-respect des mesures édictées lors des jours de circulation alternée est constitutif d’une infraction au Code de la route, et puni d’une contravention de 2ème classe.

La circulation alternée, comment fonctionne-t-elle ?

Beaucoup d’automobilistes se plaignent, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, de ne pas interpréter les règles de la circulation alternée au moment des pics de pollution.

Il faut pourtant reconnaître que la logique de ces mesures est relativement élémentaire.

Depuis 2009, le nouveau système d'immatriculation des véhicules repose sur le principe lettres-chiffres-lettres pour regrouper dans un fichier national unique (SIV) tous les véhicules immatriculés auparavant par départements.

Pourtant, cette mesure répond à une logique élémentaire. Les jours pairs, seuls les véhicules légers avec une plaque d’immatriculation française se terminant par un chiffre pair peuvent circuler. Inversement, les jours impairs, la règle est inversée. Seuls les véhicules légers avec une plaque d’immatriculation française se terminant par un chiffre impair peuvent alors circuler.

Bon à savoir : Les règles régissant le principe de la circulation alternée prévoient que pour les jours pairs, seuls les véhicules immatriculés en France, et dotés d’une plaque se terminant par un chiffre pair peuvent circuler. Pour les jours impairs, la règle s'inverse.

Quels sont les véhicules concernés par cette mesure ?

Cette mesure s’applique essentiellement véhicules légers et deux-roues motorisés, essence ou diesel. Les véhicules électriques,  hybrides et GPL, considérés comme non polluants, sont exclus de cette mesure. Ils peuvent donc librement circuler lorsque la circulation est alternée.

Bon à savoir : Les règles régissant le principe de la circulation alternée prévoient que les véhicules immatriculés à l’étranger ne sont pas concernés.

Les exceptions à la règle

Les jours de circulation alternée, les véhicules avec 3 personnes au moins à leurs bords peuvent librement circuler, quel que soit le chiffre de la plaque d’immatriculation se termine par un chiffre pair ou non.  Les jours de forts pics de pollution, le covoiturage apparait comme une vraie solution pour enrayer la pollution dans les grandes agglomérations et répondre à l’obligation de circulation alternée.

Les véhicules exemptés de ces mesures sont ceux affectés à des missions de service public (santé, réseau de transport, communication, électricité, gaz, eau, assainissement, …). Sont aussi concernés, les véhicules chargés de la logistique d’approvisionnement, ou encore les véhicules de transport public (transports en commun, taxis VTC). Tout comme les engins de travaux publics (chargeuse, tractopelle, …).

Les sanctions qui s’appliquent en cas de non-respect des règles de conduite alternée

En cas de non-respect des règles de circulation alternée les jours de restriction de circulation sur les zones urbaines, les conducteurs sont passibles d’une contravention de 2ème catégorie et d’une amende forfaitaire d’un montant de 35 euros.

Bon à savoir : Pour dissuader les conducteurs de passer outre,  des zones de contrôle sont implantées sur les zones géographiques où la circulation alternée est rendue obligatoire.

Les usagers de la route pour connaitre ces jours de restriction peuvent consulter les portails internet des préfectures de département. Les agences régionales de surveillance de la qualité de l’air ont développé des applications en ligne pour alerter les usagers des jours de pics de pollution. Le site https://www.atmo-france.org/ vous informe également du niveau de la qualité de l’air (mise à jour quotidienne à 14 heures). L’indice ATMO est disponible sur l’ensemble du territoire français.

Un centre d'information du public est joignable au 0811 000 675.

 

 

Les règles de la conduite alternée à connaître

Publié le 06/06/2022

Auteur de la publication : Mascotte Assurances

 

 

 

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