Libre circulation des véhicules de collection dans les zones à faibles émissions

C’est un premier succès pour les amateurs passionnés de véhicules de collection.

Ils pourront rouler dans les zones à faibles émissions.

Ces ZFE, mises en place en 2021 au départ sur l’agglomération parisienne, s’adressent aux véhicules Crit’Air 4 et plus.

critair

Dès 2022, les agglomérations de Aix-Marseille-Provence, Grenoble, Lyon, Montpellier, Nice, Reims, Rouen, Saint-Etienne, Strasbourg, ou encore Toulouse ont pris des arrêtés visant à limite la circulation au moment des pics de pollution.

Qu'en est-il désormais des véhicules de collection ?

Qu’est-ce qu’une zone à faibles émissions ?

Les zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) permettent de préserver la santé des citadins lorsque la pollution de l’air devient élevée.

Dans la zone délimitée d’une ZFE-m, seuls les véhicules les moins polluants peuvent circuler (selon le certificat Crit’Air).

Cette limitation concerne toutes les catégories de véhicules (voitures particulières, voitures utilitaires, poids lourds,…), tout comme le degré Crit’Air minimum pour être autorisé à circuler.

De plus, ce sont les communes qui déterminent elles-mêmes les périodes pendant lesquelles la circulation est limitée.

Comment circuler dans les zones à faibles émissions ?

Pour circuler dans des zones à faibles émissions, les véhicules doivent être en possession d’une vignette Crit'Air (Certificat Qualité de l'Air).

Elle classe les véhicules selon leurs émissions polluantes en particules fines et oxydes d'azote au moyen d'une pastille colorée, apposée sur le véhicule.

Au plus le chiffre affiché est important, au plus le niveau d'émission est élevé.

Cette vignette est nécessaire pour pouvoir circuler dans les zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) mises en place par les collectivités, ou pour pouvoir circuler lors des mesures de circulation différenciée au moment des épisodes de pollution.

Pour pouvoir circuler dans les Zfe durant les périodes de limitation de la circulation, il est indispensable de :

Quelles sont les sanctions qui s’appliquent si un véhicule dit polluant circule dans une ZFE ?

Si un véhicule trop polluant circule dans une ZFE lors d’une période de circulation alternée, le conducteur du véhicule s’expose inévitablement à une amende forfaitaire d’un montant de :

  • 68 € pour les voitures particulières et les deux-roues motorisés;
  • 68 € pour les voitures utilitaires ;
  • 135 € pour les poids-lourds, bus et autocars.

Un premier succès notable pour les possesseurs de véhicules de collection

Sous l’impulsion de la Fédération Française des Véhicules d’Époque (FFVE), la ville de Paris a ouvert la voie.

Les véhicules anciens possédant un certificat d’immatriculation avec la mention Collection ont d'ores et déjà obtenu une dérogation de circulation accordée par la ville de Paris depuis le mois de juin 2021.

La FFVE a également fait savoir que toutes les agglomérations concernées avaient reçu un courrier du ministre délégué chargé des Transports auprès du ministre de la Transition écologique.

Il leur a été demandé que les véhicules de collection bénéficient d'une dérogation locale les autorisant à  circuler dorénavant librement.

Dès lors, les agglomérations ne devraient autoriser la circulation qu’aux pastilles Crit’Air 1, Crit’Air 2 et aux véhicules de collection.

Immanquablement, le propriétaire d’un véhicule collection devra présenter son certificat d’immatriculation avec la mention « collection ». Il évitera une amende forfaitaire en cas de contrôle des forces de l’ordre.

L’obtention de cette mention doit nécessiter obligatoirement une démarche volontaire auprès de la FFVE.

Récemment, les instances de la Fédération française des véhicules d’époque (FFVE) ont annoncé que les véhicules de collection pourraient circuler prochainement dans les zones à faibles émissions avec une vignette spécifique « Crit’Air ».

Cette information livrée par la FFVE est une formidable nouvelle pour tous les passionnés d’anciennes de plus de 30 ans.

Ils ne devraient plus être concernés sous peu par les restrictions visant la réglementation Crit’Air des zones à faibles émissions.

Bon à savoir : Pour être considéré comme véhicule de collection par la FFVE, le véhicule doit être âgé de plus de 30 ans, ne plus être produit et ces caractéristiques ne doivent pas avoir été modifiées.


Panneaux d'intersection et règles de priorité applicables

La signalisation routière se compose de panneaux, marquages au sol et feux de signalisation.

Elle informe les usagers de la route des règles de priorité.

Les panneaux de signalisation d’intersection signalent eux aux usagers de la route qu’un carrefour est proche.

Il est obligatoire de respecter ces priorités pour garantir la sécurité de tous les autres usagers, tels qu'ils soient.

A contrario, le non-respect de ces règles de priorité peut entraîner de lourdes sanctions.

La bonne compréhension des panneaux d’intersection

Tout candidat aux épreuves théoriques et pratiques de l’examen du permis de conduire vous dira qu’il est primordial de connaître la signification de tous les panneaux d’intersection pour l’obtention du code de la route et de l’épreuve pratique du permis de conduire.

En règle générale, un panneau d'intersection est annonciateur d’un croisement entre plusieurs voies.

Il s’agit de panneaux de signalisation routière qui vous préviennent de l’arrivée d’un carrefour.

Ils vous informent également sur les règles de priorité qui s’appliquent.

Ces panneaux d'intersection annoncent quelquefois la configuration des lieux grâce à un panonceau schéma.

Ils sont symbolisés par un schéma de l'intersection en approche, et matérialise par un trait gras les axes prioritaires.

La branche verticale située dans la moitié inférieure du panonceau matérialise la route sur laquelle ils sont implantés.

Quand les panneaux signalant l’intersection sont destinés à vous avertir d’un danger, vous rencontrez deux sortes de signalisation :

  • La signalisation dite avancée qui avertit le véhicule d’un danger à 150 mètres avant l’intersection hors agglomération ou à 50 mètres en agglomération.
  • La signalisation dite de position qui est positionnée à hauteur de l’intersection abordée.

Ils vous informent sur la règle de priorité qui s’appliquera à la prochaine intersection, ou sur le caractère prioritaire de la voie de circulation sur laquelle le véhicule se trouve à toutes les intersections jusqu’à une nouvelle signalisation avec une indication contraire.

Les panneaux de priorité en approche d’une intersection

Le panneau d’intersection de priorité à droite

Sa forme triangulaire avec son pourtour rouge matérialise un panneau de danger, avertissant d’une prochaine intersection.

La croix de Saint-André située au centre du panneau en fond blanc informe que la règle de priorité à droite s’applique.

La croix de saint André est une croix en forme de X.

A l’approche de l’intersection, il est nécessaire de :

  • Réduire sa vitesse,
  • Analyser la situation avant de s’engager,
  • Laisser la priorité aux véhicules venant de votre droite,
  • N’engager aucune manœuvre de dépassement, hormis s’il s’agit d’un cycliste ou d’un motocycliste.

Il faut savoir qu'en l'absence de panneau routier de signalisation, toute intersection sur les routes du domaine public obéit à la règle de la priorité à droite. Tous les véhicules qui arrivent de votre gauche doivent vous laisser passer la priorité.

Le panneau d’intersection de priorité ponctuelle

Sa forme triangulaire avec son pourtour rouge matérialise également un panneau de danger.

Une ample flèche montante, barrée d’un trait horizontal noir au centre du panneau, vous informe que la priorité n’est valable que pour la prochaine intersection.

Ce panneau vous avertit que :

  • Vous bénéficiez de la priorité sur tous les véhicules qui arrivent de droite ou de gauche ;
  • Vous êtes dans l’obligation de céder le passage si la signalisation est identique pour le véhicule qui arrive en face et que vous désirez couper sa voie de circulation pour tourner à gauche.

Les panneaux d’intersection de céder la priorité

Les panneaux de signalisation « Stop » ou « Cédez le passage » sont annonciateurs d’une prochaine  intersection où vous devez céder la priorité.

A l’inverse des panneaux de signalisation de priorité à droite, ils signalent qu’il vous faut céder le passage aux autres usagers qui arrivent de droite et de gauche.

Ils sont installés en amont de l’intersection, et indiquent la distance restant à parcourir avant d’arriver à la prochaine intersection. Puis, ils sont à nouveau présents aux abords de l’intersection.

Le panneau de « Cédez le passage »

Il est de forme triangulaire renversée avec un fond  blanc et un pourtour rouge.

Dans ce cas, vous devez obligatoirement :

  • Céder le passage aux autres usagers ;
  • Vous arrêtez, si cela est nécessaire ;
  • Ralentir à l’approche de l’intersection, et vous engagez si aucun autre usager de la route ne circule aux abords de l’intersection.

Le panneau de « STOP »

Il est de forme octogonale, et de couleur rouge avec une bordure blanche. Il est matérialisé par une inscription « STOP » en lettres majuscules au centre du panneau.

Dans ce cas-là, l’arrêt est rendu obligatoire.

Vous devez obligatoirement marquer l’arrêt à hauteur de la ligne blanche continue matérialisée au sol, juste après le panneau de signalisation.

Et cela, même en l’absence d’autres usagers de la route.

Bon à savoir : Au moment de franchir l’intersection, vous êtes dans l’obligation de céder le passage aux véhicules venant de votre droite et de votre gauche. Si un véhicule est immobilisé face à vous à un stop, vous devez lui céder le passage si vous tournez à gauche. En toute logique, votre intention de tourner sur votre gauche fait que la règle de la priorité à droite doit s’appliquer. Par courtoisie, il vous faut indiquer cette volonté de tourner à gauche en actionnant le clignotant de votre véhicule.

Le panneau d’intersection de route prioritaire

Le panneau de route à caractère prioritaire

Ce panneau, en forme de losange avec un losange jaune au centre du panneau et deux liserés noirs entrecoupés par une large bande de couleur blanche, informe les usagers de la route de l’entrée sur une route à caractère prioritaire.

Il est présent à chaque intersection pour signaler aux véhicules qui viennent de s’engager sur la voie qu’ils bénéficient de la priorité pour autant qu’ils circulent sur cette même voie.

Inversement, les véhicules croisés sur les voies contiguës sont obligatoirement immobilisés à un « STOP » ou à un « CÉDEZ LE PASSAGE ».

Ces panonceaux sont installés tous les kilomètres en agglomération, et tous les 5 kilomètres hors agglomération.

Un panonceau carré avec un schéma noir, placé sous le panneau en losange, peut détailler la configuration de l’intersection. C’est notamment le cas quand la voie change d’axe de circulation en raison d’un virage.

Vous pouvez également le retrouver au-dessus du panneau d’entrée dans une l’agglomération. Dans le cas présent, il signale que la voie conserve son caractère prioritaire dans la commune.

Par ailleurs, le même panneau barré d’une bande noire oblique vous informe de la fin du caractère prioritaire de la voie.

Les cas des ronds-points et carrefours giratoires

Les ronds-points et carrefours giratoires ont leurs propres règles d’intersection et de priorité.

Les cas des ronds-points

Par définition, un rond-point est une intersection en anneau.

Un panneau circulaire de couleur bleue avec une fine bande circulaire blanche et des flèches circulaires informe les conducteurs en amont d’un rond-point giratoire.

Le plus connu est celui du rond-point de la place de l’Étoile à Paris.

Dans le cas d’un rond-point, les véhicules doivent respecter la règle de la priorité à droite. Ils doivent céder le passage à ceux qui s’engagent.

Les cas des carrefours à sens giratoire

Par définition, un carrefour est un lieu aménagé où se croisent plusieurs rues ou plusieurs routes.

Un panneau triangulaire de couleur blanche avec une fine bande rouge et des flèches circulaires informe les conducteurs en amont d’un carrefour à sens giratoire.

Sa forme triangulaire annonce un danger qui doit inciter les véhicules à la prudence.

Il signale, dans le cas présent, que les véhicules qui circulent déjà dans le carrefour sont prioritaires sur ceux qui s’engagent.

Quelles sont les sanctions qui s’appliquent en cas de non-respect des règles de priorité ?

Le non-respect des règles de priorité mène à une sanction telle que :

  • Une contravention de 4ème classe (amende forfaitaire d’un montant de 135 €) ;
  • Un retrait de 4 points sur le permis de conduire ;
  • Une suspension du permis de conduire (pouvant aller jusqu'à 3 ans maximum).

A quand le pneu sans air ?

Voilà déjà plusieurs années que les fabricants de pneumatiques innovent en matière de résistance des pneus aux crevaisons.

Le concept de pneu increvable baptisé Uptis par le manufacturier Michelin a été présenté lors de l’événement Movin’on en 2019.

Alors maintenant, à quand le pneu sans air ?

Les différentes causes d'une crevaison

Les causes de crevaison les plus fréquemment rencontrées sont :

  • Les chocs contre les trottoirs ;
  • Le passage sur un caillou tranchant, un clou ou une vis ;
  • Un pneu sous-gonflé ou usagé.

De toute évidence, rouler sur un objet particulièrement contondant peut occasionner des dommages conséquents à un pneumatique.

Un caillou particulièrement coupant peut entraîner des dommages irréversibles en endommageant la gomme d'un  pneu.

Un clou ou une vis peuvent perforer un pneumatique.

Un choc contre un trottoir peut être à l'origine d'une crevaison, voire d'une hernie.

Le manufacturier Michelin avancerait le chiffre de 200 millions de pneumatiques remplacés prématurément chaque année.

Des pneumatiques nouvelles générations sans air aptes à résister à tous les imprévus routiers

Même si les pneus increvables équipent déjà des engins de chantier, le manufacturier Michelin avait pour ambition d’imaginer un pneu susceptible de procurer le même confort sur route qu’un pneu traditionnel à air, et capable de rouler à des vitesses élevées.

Le principe repose sur une technologie de pneumatiques sans air, aptes à résister aux imprévus rencontrés lors de la conduite sur route.

Ces pneumatiques « airless » se différencient par une absence d’air, remplacé par des matériaux en verre-résine.

A la différence d’un pneu classique à flancs fermés, la structure ouverte de ce pneumatique repose sur un assemblage de lamelles en forme de chevrons qui maintiennent la bande de roulement et s'adaptent au relief de la chaussée.

Les prototypes des nouveaux pneumatiques Michelin sont conçus avec des matériaux biodégradables (mélange de matières : caoutchouc, papier, bois…) pour proposer à l'avenir une alternative écologique aux pneus traditionnels.

Des spécificités qui seront tout autant bénéfiques aux usagers de la route qu'à l'environnement.

Des pneumatiques développés avec des lamelles en verre-résine

Ces nouveaux pneumatiques conçus par le manufacturier Michelin constituent une véritable avancée technologique.

L’air est remplacé par une bande de roulement et de fines lamelles souples réalisées avec du composite verre-résine.

Avec cette invention révolutionnaire, son concepteur certifie une efficacité au moins équivalente à celle de pneus classiques.

Les matériaux composites utilisés pour la fabrication de ces pneumatiques garantissent un fort niveau de solidité.

Selon les dires du manufacturier, ils seraient capables de supporter le poids du véhicule ainsi que les pressions engendrées par la vitesse.

Une avancée technologique d'importance pour les sociétés d’assurance

Habituellement, il est rare qu’un automobiliste passe sa main sur la bande de roulement d’un pneu pour s’assurer qu’il ne soit pas déformé pour anticiper toute déconvenue.

Tout comme il est coutumier que certains automobilistes n’hésitent pas à circuler quotidiennement avec des pneus usagés malgré une législation imposant qu'un pneu soit remplacé lorsque ses sculptures n'ont plus que 1,6 mm de hauteur.

Et ce bien que les automobilistes n’ignorent pas que des pneus déformés ou usagés augmentent les risques d’aquaplaning ou réduisent l’adhérence et la stabilité du véhicule sur route, provoquant inévitablement des accidents de la circulation.

Depuis longtemps, les sociétés d’assurance en sont conscientes.

Cette avancée technologique est donc attendue car elle devrait permettre une diminution des accidents de la route.

Le projet « Michelin Uptis » pourrait voir le jour entre 2025 et 2027.

Le pneu sans air s'avère être plus que jamais une réalité.

 

 

 

Pneus increvables, fiction ou réalité ?

Publié le 14/11/2022

Auteur de la publication : Mascotte Assurances


Les rétroviseurs sont-ils obligatoires
sur une voiture de collection ?

Par définition, un rétroviseur est un équipement doté d’un miroir orientable dont les véhicules sont aujourd’hui presque tous équipés.

Cet équipement permet aux automobilistes de scruter toute la circulation environnante qu’ils ne peuvent pas observer naturellement en marche normale.

Si le rétroviseur intérieur et le rétroviseur côté conducteur sont obligatoires, qu’en est-il exactement du rétroviseur côté passager …

Histoire du rétroviseur

Véritable dispositif d’aide à la conduite, le rétroviseur équipe aujourd’hui tous les véhicules terrestres motorisés.

Indispensable, il permet à chaque automobiliste d'être attentif à son environnement qu'il ne pourrait pas normalement observer.

En effet, le rétroviseur central dans l’habitacle lui permet d’observer la route derrière lui. Les deux rétroviseurs extérieurs lui permettent d’observer ce qui se passe sur les côtés du véhicule.

Comme de nombreuses inventions liées à l’automobile, le rétroviseur est né dans les années 1900.

C’est une invention française, imaginée par Alfred Faucher en 1906.

L’idée lui vint alors qu’il circulait à bord de son véhicule et qu’il s’apprêtait à dépasser un autre véhicule qui le précédait.

Alors qu’il entamait sa manœuvre, un reflet fut renvoyé sur son parebrise.

Il lui permit d’apercevoir un autre véhicule qui le dépassait à vive allure au même moment.

Cet épicier français imagina alors un petit réflecteur pour observer la route à l'arrière du véhicule.

L'année suivante, Henri Cain déposait un brevet d’invention d’un miroir avertisseur pour automobile. Celui-ci est présenté l'année suivante au salon de l'automobile.

En 1928, le constructeur français Peugeot commercialisait un véhicule équipé d'un rétroviseur intérieur.

Quand est-il de l’obligation de posséder un véhicule équipé de rétroviseurs ?

Le rétroviseur intérieur central peut être équipé de positions jour et nuit pour éviter tout éblouissement des phares d’un véhicule le suivant.

Le rétroviseur extérieur côté conducteur a été rendu obligatoire en 1972 pour tous les véhicules terrestres motorisés à quatre roues. Il doit être réglable depuis l’habitacle du conducteur.

Le deuxième rétroviseur extérieur situé côté passager n’a été rendu obligatoire qu'en 1969 pour les voitures particulières équipées de carrosseries commerciales ou breaks. Etant précisé que lorsque le type de construction du véhicule est tel que le rétroviseur intérieur ne peut remplir son office, le véhicule doit comporter également un rétroviseur extérieur situé à droite.

Bon à savoir : Les deux-roues motorisés dont la vitesse maximale dépasse 100 km/h doivent être équipés de deux rétroviseurs. Pour les autres deux roues motorisés, seul le rétroviseur gauche est obligatoire.

Que dit exactement la loi ?

Historiquement, la convention de Genève datant de 1949 prévoyait que « Toute automobile doit être munie au moins d'un miroir rétroviseur de dimensions suffisantes, disposé de façon à permettre au conducteur de surveiller de son siège la route vers l'arrière du véhicule ».

Toutefois, cette disposition ne fut pas rendue obligatoire pour les motocyclettes avec ou sans side-car.

Actuellement selon la loi, les véhicules particuliers doivent être équipés d'un rétroviseur intérieur et d'un rétroviseur extérieur situé sur la partie gauche du véhicule. Les voitures particulières ayant les carrosseries commerciales et breaks devront également être équipées d'un deuxième rétroviseur extérieur situé à droite du véhicule. En outre, lorsque le type de construction du véhicule est tel que le rétroviseur intérieur ne peut remplir son office, il doit comporter également un rétroviseur extérieur situé à droite.

Par ailleurs, la loi stipule que « Les voitures particulières auxquelles il est attelé une remorque doivent être munies d'un deuxième rétroviseur extérieur situé à droite, lorsque la remorque masque le champ de visibilité du rétroviseur intérieur de la voiture ou lorsque la largeur de la remorque dépasse celle de la voiture ».

Lorsqu’un conducteur souhaite équiper son véhicule d’un rétroviseur côté passager, il est important de s’assurer que ce rétroviseur soit homologué, conformément aux dispositions du cahier des charges.

Depuis 2018, la réglementation européenne autorise le remplacement des rétroviseurs extérieurs par des caméras.

Une voiture doit être obligatoirement équipée de rétroviseurs intérieur et extérieur côté conducteur. En l'absence de ces équipements, le contrevenant pourrait être sanctionné d'une contravention de troisième catégorie assortie d'une amende forfaitaire de 68 €, minorée à 45 € et majorée jusqu'à 450 €.

Bon à savoir : Tout centre de contrôle technique impose obligatoirement une contre-visite si un rétroviseur est absent. Ou encore si la coque et/ou le miroir sont endommagés ou mal fixés. Au-delà des sanctions ou déconvenues encourues, chaque automobiliste doit être conscient du risque d’accident matériel ou corporel qu'il peut engendrer en l'absence de rétroviseurs. Il est donc essentiel de contrôler régulièrement l’état de ses rétroviseurs par respect pour les autres usagers de la route.