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Alcool et drogues au volant ne font pas bon ménage …

L’alcool et les cannabis ne font pas bon ménage. Ils produisent des effets indésirables, incompatibles avec la conduite d’un véhicule terrestre à moteur.

Aussi, la loi est formelle… Il est interdit de prendre le volant avec un taux d’alcool dans le sang supérieur ou égal à 0,5 g/l de sang (soit 0,25 mg d’alcool par litre d’air expiré). Tout comme il est interdit de conduire sous l’emprise de stupéfiants.

Proscrire toute consommation d’alcool avant de prendre le volant

Il faut savoir que dès un seuil de 0,3 grammes d’alcool par litre de sang atteint, l’alcool interagit sur votre comportement au volant.

La limite légale autorisée de consommation d’alcool est de 0,5 g / l de sang, soit l’équivalent de deux verres d’alcool. Au-delà de cette limite, le risque d’accident mortel est multiplié par 17,8 chez les conducteurs alcoolisés.

Chaque année, l’alcool est à l’origine d’un accident mortel sur trois (près d’un tiers des accidents).

Les effets de l’alcool sur un conducteur alcoolisé se matérialisent indifféremment par une :

  • Manifestation de troubles de la vue ;
  • Augmentation des temps de réaction ;
  • Baisse sensible des réflexes ;
  • Augmentation de la sensibilité à l’éblouissement ;
  • Altération de l’appréciation des distances ;
  • Diminution certaine de l’aptitude à évaluer la vitesse ;
  • Surestimation de ses capacités de conduite ;
  • Baisse sensible de la résistance à l’assoupissement.

Bannir l’usage de stupéfiants avant de prendre le volant

Il est interdit de conduire sous l’emprise de stupéfiants, la prise de drogues étant tout autant incompatible que l’alcool avec la conduite d’un véhicule terrestre à moteur.

Sous l’emprise de stupéfiants, les effets secondaires sur un conducteur se matérialisent par une :

  • Manifestation de troubles visuels et auditifs ;
  • Difficulté à se concentrer ;
  • Altération des capacités de coordination motrice en cas de situation imprévue ;
  • Augmentation des temps de réaction ;
  • Baisse sensible des réflexes ;
  • Difficulté à maîtriser une trajectoire.

La consommation d’alcool combinée à celle de stupéfiants multiplie les risques d’accidents mortels par 14.

Bon à savoir : En 2020, près de 1.100 personnes ont été tuées dans un accident de la route impliquant de l’alcool qui demeure actuellement avec la vitesse, l’une des deux principales causes de mortalité routière.

Quels sont les risques encourus en cas de conduite sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants ?

La prise d’alcool ou de stupéfiants accroît  considérablement les risques d’accidents de la circulation.

En cas de conduite sous l’emprise d’alcool,  la loi sanctionne sévèrement tout abus en la matière :

  • Avec un taux compris entre 0,50 et 0,80 g/l de sang, le conducteur encourt jusqu’à 6 points en moins sur le permis et une contravention de 135 €.
  • Avec un taux supérieur à 0,80 g/l, il s’agit d’un délit. Le conducteur encourt jusqu’à deux ans d’emprisonnement, trois ans d’annulation de permis et 4.500 € d’amende.

En cas de conduite sous l’emprise de stupéfiants, le contrevenant est passible d’une peine de deux ans de prison, trois ans d’annulation de permis et 4.500 € d’amende.

En cas de conduite sous l’emprise d’alcool (taux > 0,5 g/l) associé à la prise de stupéfiants, le contrevenant encourt jusqu’à trois ans de prison et 9.000 € d’amende.

Quelques recommandations pour éviter toute prise de risque inconsidérée …

Vous avez décidé de sortir faire la fête et envisager de consommer de l’alcool…

Prenez des mesures pour que votre soirée ne se conclue pas dramatiquement :

  • Si vous devez rentrer seul, mesurez votre taux d’alcoolémie à l’aide d’un éthylotest. Si vous êtes au-delà de la limite autorisée de 0,5 g/l soit 0,25 mg par litre d’air expiré, ne prenez pas le volant. Attendez que votre taux baisse. Pour les automobilistes, titulaires d’un permis probatoire, la limite autorisée est de 0,2 g/l, soit 0,1 mg par litre d’air expiré.
  • Optez pour des cocktails sans alcool.
  • En ville, optez pour un retour au domicile en transports en commun ou en taxi, ou encore restez dormir chez vos convives.
  • Lors de vos sorties entre amis, choisissez votre capitaine de soirée qui aura décidé de ne pas consommer d’alcool avant de partir et tout au long de la soirée. Il saura à même de vous ramener à bon port.
  • Ne montez pas à bord d’un véhicule si le conducteur est alcoolisé. Invitez le pareillement à ne pas prendre le volant.

Dans tous les cas, si vous avez consommé des stupéfiants, abstenez vous de prendre la route !

Les conseils judicieux de l’assureur …

En cas d’accident de la route, après avoir consommé de l’alcool ou fait usage de stupéfiants, tout conducteur en cause s’expose à des sanctions conséquentes de la part de l’assureur :

  • Augmentation de sa cotisation d’assurance ;
  • Résiliation de son contrat d’assurance ;
  • Réduction voire déchéance des garanties souscrites ;
  • Suppression des indemnisations prévues au contrat d’assurance.

Par ailleurs, l’assureur n’indemniserait pas le préjudice corporel du conducteur qui, au moment du sinistre, conduisait sous l’empire d’un état alcoolique, de stupéfiants ou de substances non prescrites médicalement, si une garantie spécifique avait été souscrite.

L’assureur pourrait même refuser toute indemnisation en cas de refus du conducteur de se soumettre aux vérifications destinées à dépister ou à établir la preuve de cet état.

 

 

Alcool et drogues au volant ne font pas bon ménage

Publié le 20/06/2022

Auteur de la publication : Mascotte Assurances

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