Notre permis de conduire célèbre ses 100 ans d’existence

Par Thierry de Franceschi
Publier le lundi, 2 janvier 2023

C’est le premier examen de France…

Le 31 décembre 2022, notre permis de conduire fêtait ses 100 ans d’existence.

De nos jours, près de 60% des français possèdent leur permis de conduire.

Tous les ans, près de 1,3 million de candidats se présentent à l’examen du permis de conduire.

Près de 900.000 permis de conduire sont délivrés parmi lesquels 700.000 permis de catégorie B.

Un peu d’histoire

Le certificat de capacité

En 1893, pour faire face à l’augmentation croissante du trafic routier, la ville de Paris instaure un certificat de capacité.

Il devient obligatoire pour tout conducteur souhaitant circuler à bord d’un véhicule terrestre à moteur.

Pour obtenir le précieux sésame, son prétendant doit avoir quelques notions de base de mécanique pour dépanner son véhicule.

Il doit être également en mesure de démarrer un véhicule, le manœuvrer et l’immobiliser.

L’arrivée du permis de conduire

Dès 1922, le certificat de capacité laisse place au permis de conduire.

L’âge minimum de 21 ans pour son obtention jusqu’alors est ramené à 18 ans.

En 1957, l’apprentissage du code de la route devient obligatoire.

En 1971, les services de l’état sont chargés d’organiser les examens du code de la route et du permis de conduire.

Une explosion du parc automobile français depuis lors

Durant la période de l’entre-deux-guerres entre 1920 et 1940, le parc automobile français passait de 157.000 voitures particulières à 1,8 million.

Dans les années 60, il comptait quelques 6,2 millions de véhicules.

Puis, dans les années 80, il atteignait près de 21 millions de véhicules.

En 2010, il était de près de 37,5 millions de véhicules.

Aujourd’hui, le parc automobile français continue de progresser…

En 2022, on dénombrait près de 42 millions de voitures et véhicules utilitaires légers.

Toutefois son vieillissement persiste,  atteignant une moyenne d’âge de 11 ans.

Un constat implacable nécessitant des réformes à venir

En 1972, on comptabilisait près de 18.000 personnes mortes sur les routes.

C’était l’année la plus meurtrière de l’histoire de la conduite automobile en France.

Les services de l’État se mobilisaient pour faire diminuer le nombre de tués.

Pour le faire décroitre, les gouvernements qui se sont succédés ont adopté différentes mesures : baisse de la limitation de la vitesse sur les autoroutes et routes secondaires, port obligatoire de la ceinture de sécurité, instauration du permis à points, …).

En 2021, le bilan de la sécurité routière affichait quelques 3.200 tués sur les routes, bilan historiquement bas.

Les seniors de 65 ans ou plus représentaient près de 22% des personnes décédées.

Les différentes réformes du permis de conduire

Tout au long de son histoire, le permis de conduire a connu différentes évolutions.

En 1954, différentes catégories de permis sont mises en place (catégories A, A1, B, C, D, E et F), assorties des modalités de formation, de délivrance et de durée de validité de ces permis.

En 1969, les nouveaux titulaires du permis de conduire ont l’obligation d’apposer un disque rond autocollant avec l’indication « 90 » pendant une année à l’arrière du véhicule. Ils ne doivent pas conduire au-delà d’une vitesse de 90 km/h au cours de cette période. En 1994, il est remplacé par un disque avec l’indication « A » pour « Apprenti » conducteur.

Toutefois, l’évolution la plus notable concerne la création d’un « permis à points », mesure instaurée pour enrayer le nombre d’accidents de la route.

Cette réforme prévoyait qu’un solde de points nul entraînait l’invalidation du permis de conduire.

Cette mesure impopulaire, imaginée en 1974, est votée en 1989 et ne rentre finalement en application qu’en 1992.

Elle a été accompagnée d’importants blocages des routes par les professionnels de la route qui contestaient cette réforme.

En 2004, le permis probatoire prévoit que les nouveaux conducteurs bénéficient d’un capital de 6 points au lien de 12.

A l’issue d’un délai probatoire de 3 ans sans aucune infraction (ou 2 ans pour les conducteurs ayant suivi l’apprentissage anticipée de la conduite ou ayant effectué une formation complémentaire dite stage post-permis), le conducteur bénéficie du capital maximum de 12 points.

Bon à savoir : Si le conducteur ne commet aucune infraction qui entrainerait un retrait de points au cours de la période probatoire, son capital de points est majoré de 2 points tous les ans (ou 3 points en fonction du type d’apprentissage suivi) jusqu’à atteindre 12 points.

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