Ces voitures, conduites par les forces de l’ordre ou des prestataires privés habilités par l’État vont être plus nombreuses en 2023.

Plusieurs départements français vont expérimenter l’utilisation de ces voitures radars privées.

Les départements où les voitures radars circulaient jusqu’en 2022

Les voitures radars circulaient jusqu’à présent dans les départements suivants :

  • Les Ardennes (08)
  • L’Aube (10)
  • L’Aisne (02)
  • Le Bas-Rhin (67)
  • La Côte-d’Or (21)
  • Les Côtes-d’Armor (22)
  • Le Calvados (14)
  • Le Cher (18)
  • La Charente (16)
  • La Charente-Maritime (17)
  • La Corrèze (19)
  • La Creuse (23)
  • La Dordogne (24)
  • Le Doubs (25)
  • Les Deux-Sèvres (79)
  • L’Eure-et-Loir (28)
  • L’Eure (27)
  • Le Finistère (29)
  • La Gironde (33)
  • La Haute-Marne (52)
  • Le Haut-Rhin (68)
  • La Haute-Saône (70)
  • L’Ille-et-Vilaine (35)
  • La Haute-Vienne (87)
  • L’Indre (36)
  • L’Indre-et-Loire (37)
  • Le Jura (39)
  • Le Loir-et-Cher (41)
  • Le Loiret (45)
  • La Loire-Atlantique (44)
  • Les Landes (40)
  • Le Lot-et-Garonne (47)
  • La Marne (51)
  • La Meurthe-et-Moselle (54)
  • La Meuse (55)
  • La Moselle (57)
  • Le Morbihan (56)
  • Le Maine-et-Loire (49)
  • La Mayenne (53)
  • La Manche (50)
  • Le Nord (59)
  • La Nièvre (58)
  • L’Orne (61)
  • L’Oise (60)
  • Le Pas-de-Calais (62)
  • Les Pyrénées-Atlantiques (64)
  • La Saône-et-Loire (71)
  • La Seine-Maritime (76)
  • La Somme (80)
  • La Sarthe (72)
  • Le Territoire de Belfort (90)
  • Les Vosges (88)
  • La Vendée (85)
  • La Vienne (86)
  • L’Yonne (89)

Les départements concernés par l’arrivée de voitures radars en 2023 pour couvrir l’ensemble du territoire français

Jusqu’à présent, ces véhicules ne circulaient pas dans tous les départements français.

Cependant, dès 2023, bon nombre de départements français vont voir arriver ces voitures radars privées.

Les départements concernés sont principalement :

  • L’Ain (01)
  • Les Alpes-de-Haute-Provence (04)
  • L’Ardèche (07)
  • L’Ariège (09)
  • L’Aveyron (12)
  • L’Allier (03)
  • L’Aude (11)
  • Les Alpes-Maritimes (06)
  • Les Bouches-du-Rhône (13)
  • Le Cantal (15)
  • La Drôme (26)
  • L’Essonne (91)
  • Le Gard (30)
  • Le Gers (32)
  • La Haute-Garonne (31)
  • Les Hautes-Alpes (05)
  • Les Hauts-de-Seine (92)
  • La Haute-Savoie (74)
  • L’Hérault (34)
  • Les Hautes-Pyrénées (65)
  • L’Isère (38)
  • La Loire (42)
  • La Lozère (48)
  • Le Lot (46)
  • Le Rhône (69)
  • Les Pyrénées-Orientales
  • La Savoie (73)
  • La Seine-et-Marne (77)
  • La Seine-Saint-Denis (93)
  • Le Tarn (81)
  • Le Tarn-et-Garonne (82)
  • La Ville de Paris (75)
  • Le Val-de-Marne (94)
  • Le Puy-de-Dôme (63)
  • Le Var (83)
  • Le Vaucluse (84)
  • Le Val-d’Oise (95)
  • Les Yvelines (78)

On devrait dénombrer quelques 400 voitures radars banalisées en 2023.

Comment reconnaître une voiture radar ?

Il n’est pas facile de reconnaître ces voitures radars au premier regard.

Elles se fondent dans le flot de circulation, et ce d’autant plus qu’il s’agit de voitures de Monsieur Tout-Le-Monde : Citroën Berlingo, Peugeot 208, Peugeot 308, Dacia Sandero ou encore Renault Mégane.

La prudence est donc de mise car il est quasi-impossible de repérer ces véhicules au premier coup d’œil.

Ils sont pourtant distinguables des autres véhicules en raison de leurs plaques d’immatriculation non homologuées à l’avant, et aux spécifications peu communes.

En effet, elles sont réalisées sur un support en matière plastique à fond réfléchissant avec une police d’écriture aux caractères resserrés et arrondis.

Ces plaques d’immatriculation sont installées sur un support escamotable sous lequel un radar est dissimulé.

D’autres signes caractéristiques

A l’avant de ces véhicules radars, en dessous des plaques d’immatriculation, un boîtier rectangulaire scrute le flot de circulation.

Il s’agit d’un flash infrarouge indétectable au moment de la prise de vue photographique.

Il est imperceptible, de jour comme de nuit, lorsque le véhicule en infraction est photographié.

En observant à travers le pare-brise de ces voitures radars

Plusieurs caméras sont installées sur le pare-brise ou tableau de bord de ces véhicules.

De chaque côté, deux caméras permettent d’identifier les panneaux des limitations de vitesse.

Au centre du tableau de bord, un volumineux module dissimule un appareil photographique et une tablette tactile.

Cette tablette permet de paramétrer la vitesse et d’afficher la photographie du véhicule flashé.

Ce module est facilement identifiable à travers le pare-brise.

Un dispositif comparable à l’arrière de ces voitures radars

Un dispositif comparable est installé sur la lunette arrière de ces voitures radars.

Un second module infrarouge, fixé au centre de la lunette arrière, permet d’identifier la nuit les panneaux de signalisation et de flasher les automobilistes en infraction de face.

Il devient encore plus facilement visible lorsque le véhicule n’est pas équipé de vitres teintées.

Autre signe distinctif de nuit, ce module est équipé de leds de couleurs rouges facilement repérables à travers le pare-brise.

Un site internet qui répertorie les voitures radars

Bien qu’ils soient immatriculés comme n’importe quels autres véhicules, les plaques d’immatriculation des véhicules privés sont répertoriées sur un site en ligne.

Il diffuse la liste de toutes les voitures radars privatisées dans tous les départements français avec leurs immatriculations et leurs photographies à l’appui pour faciliter l’identification de la marque et du modèle ainsi que du coloris.