L’auto-réparation séduit de plus en plus d'automobilistes

Ces derniers mois, l’augmentation du coût des carburants et de l’électricité a touché tous les secteurs. Elle a fortement impacté le pouvoir d’achat des français. Cette augmentation se répercute sur les prix des pièces de rechange et de la main-d’œuvre par les professionnels. Actuellement, elle contraint de plus en plus d’automobilistes à l'auto-réparation de leur véhicule. C'est à dire d'effectuer eux-mêmes le diagnostic et la réparation de leurs véhicules.

Un constat implacable

Ces augmentations ont encore un impact significatif sur les tarifs des professionnels de la réparation automobile.

L’organisme professionnel SRA (Sécurité & Réparation Automobiles) a dernièrement publié un bilan de la réparation automobile.

En s’appuyant sur les rapports des experts auto, l’organisme a observé des augmentations du coût des pièces et de la main d’œuvre. Une hausse de l'ordre de 15% en 2022 suite à la hausse de l’électricité.

Cette augmentation s’est doublée d’une augmentation du coût des ingrédients en un an.  Et ce, tout particulièrement pour des lubrifiants (+ 49%) et des pièces de rechange (+ 38%).

Selon une récente étude SRA, toujours basée sur des réparations effectuées suite à des accidents en circulation, la tendance ne s’est pas inversée en 2023 (3 mois 2023 / 3 mois 2022).

Le coût des réparations et des pièces de rechange continue de progresser (+ 8%).

Tout comme le coût de la main-d’œuvre carrosserie (+ 5%) et des ingrédients comme la peinture (+ 9%).

Quant au coût d’une révision automobile, il a subi une augmentation moyenne de près de 9,5%.

Des augmentations qui deviennent insupportables pour les ménages qui possèdent au moins deux véhicules dans le foyer. Ainsi que pour les ménages les plus modestes qui possèdent des voitures anciennes qui circulent autant que la moyenne. Ces voitures nécessitent des réparations plus régulières.

Une inflation galopante qui conduit à réparer soi-même son véhicule

Face à une situation fortement inflationniste, de plus en plus d’automobilistes envisagent d’entretenir eux-mêmes leurs véhicules.

Confrontés à des coûts d’entretien et de réparation qui ne cessent d’augmenter, bon nombre d’entre eux veulent réaliser par eux-mêmes certaines opérations d’entretien et de réparation.

Pour les y aider, la société CARLY commercialise un boitier qui se branche sur la prise OBD du véhicule (obligatoire depuis 1996).

Alors que l’électronique embarquée à bord des véhicules avait rendu toute détection de panne impossible, ce boîtier permet d’interpréter la signification d'un défaut signalé au tableau de bord.

Il permet d’obtenir le même bilan diagnostic qu’un professionnel de l’automobile.

Ce boîtier bénéficie d’une puce Bluetooth qui transmet les informations à l’application CARLY, installée sur le téléphone. Une fois branché, il réalise un diagnostic détaillé de l’état de santé du véhicule. Il lit les codes défauts allant jusqu'à 80 unités de contrôle électronique (ABS, freins, airbag, moteur, …). Il délivre une description du problème et des informations détaillées sur le code défaut, ainsi que sur la gravité du dysfonctionnement constaté et ses conséquences potentielles.

Dès lors, l’utilisateur a connaissance de l’état mécanique précis du véhicule pour anticiper les opérations mécaniques à réaliser en fonction des problèmes identifiés.

Ce boîtier permet d'analyser la gravité des problèmes rencontrés à l’instant t. Le diagnostic effectué permet également de prévenir les pannes ou réparations à venir, ce qui permet de réaliser de réelles économies d’argent.

La société CARLY revendique aujourd’hui plus de 100.000 utilisateurs qui pratiquent ainsi l'auto-réparation de leur véhicule (2.000.000 d’utilisateurs dans le Monde).

Il y a fort à parier que d’autres sociétés proposeront sous peu des services comparables si cette situation inflationniste devait continuer à perdurer.

Les collectionneurs automobile adeptes de l’auto-réparation depuis fort longtemps

Georges Pompidou avait lancé lors d’une de ses visites au salon de l’automobile « Les français aiment la bagnole ».

Une chose est certaine, les collectionneurs de vieilles voitures aiment leur voiture de collection.

Bon nombre d'entre eux sont des adeptes de l'auto-réparation de leur véhicule depuis longtemps. Ils réalisent eux-mêmes des opérations d’entretien, de maintenance ou de restauration.

Ils adhérent même à un club de collectionneurs pour :

  • Acquérir des connaissances mécaniques
  • Acheter des pièces détachées
  • Entretenir leur véhicule avec l’aide des autres membres

Que voulez-vous, les français aiment leurs bagnoles, mais plus à n'importe quel prix aujourd'hui !


Où louer sa voiture pour partir en vacances cet été ?

Vous avez décidé de louer une voiture pour vos prochaines vacances estivales.

La location d'un véhicule peut être une bonne idée pour partir en vacances.

D’autant plus que les plateformes de location pour louer une voiture à un professionnel ou à un particulier sont de plus en plus nombreuses.

Alors, pour quel mode de location opter ?

Les plateformes de location professionnelles

Enterprise, Hertz, Europcar, Ucar, Rentalcars, Getaround, Sixt ou encore Carlili, à l’instar des plateformes de location entre particuliers, les plateformes professionnelles sont tout aussi nombreuses.

La plupart de ces enseignes sont présentes sur l’ensemble du territoire national et à l’international.

Elles proposent des locations allant d’une journée à plusieurs mois.

Elles permettent de restituer le véhicule à un autre endroit que celui du lieu de prise de possession.

Les plateformes de location entre particuliers comme alternative aux agences de location

Depuis quelques temps, elles sont devenues de vraies alternatives aux loueurs traditionnels

Les plateformes Getaround, Ouicar, Kayak, Momondo, Liligo ou les sites comparateurs comme Carigami, proposent des offres de location entre particuliers.

Le plus souvent, ce mode de location permet de réaliser de réelles économies, en France ou à l’étranger.

Les prix proposés par certains loueurs particuliers peuvent être jusqu’à 25% moins chers que ceux proposés par des loueurs professionnels selon la période pour la location d’une voiture citadine de 4 places.

Dans certaines villes du Sud de la France, l’économie réalisée peut atteindre plus de 50% voire plus selon le modèle de véhicule proposé à la location.

Getaround, un des leaders de la location entre particuliers, revendique un prix moyen de 30€ par journée de location.

Ces plateformes revendiquent des offres de prix relativement stables, une pratique qui permet aux clients de louer un véhicule, quelle que soit la période de l’année, sans pour autant constater une augmentation conséquente du prix proposé. Car leur politique tarifaire ne repose pas sur le Yield Management, une pratique commerciale qui consiste à faire varier le prix en fonction du comportement de la demande des consommateurs, pratique adoptée par certains loueurs professionnels qui font fluctuer les prix en fonction de l'offre et de la demande.

Elles proposent également des possibilités d’annulation sans frais jusqu’à 24 heures avant la location.

Des plateformes de location de voitures de collection

Des plateformes comme Wedrivit, Ouicar ou Roadstr ont élargi leurs offres à la location des voitures de collection.

Il est désormais possible de louer une voiture de collection pour une simple escapade d’une journée ou une virée touristique de plusieurs jours.

Le prix de la location à la journée oscille de 80€ à 500€ et plus selon le modèle proposé.

L'assurance est même comprise dans le prix proposé.

Les propriétaires peuvent déposer une annonce et gérer leurs réservations à leur guise.

Certaines proposent également des services comme le véhicule disponible au domicile, en gare ou en aéroport.

Les plateformes spécialisées revendiquent même des prix à la journée jusqu’à 40% moins chers que chez les loueurs classiques.

Le prix comme premier élément de comparaison

Le prix est souvent le premier élément de comparaison pris en compte.

Selon différentes études comparatives, les prix pratiqués par les plateformes de location entre particuliers sont plus avantageux.

Surtout lorsque l’on sait que les loueurs professionnels font osciller les prix selon les périodes de réservation, ce qui n’est pas systématiquement le cas pour les plateformes de location entre particuliers.

Les tarifs attractifs peuvent cacher des conditions d’application du contrat de location draconiennes. Il faut donc être vigilant sur le montant de la franchise souvent élevé en cas de dommages matériels responsables ou de vol du véhicule, lorsque le tarif de location proposé est alléchant.

Avantages et inconvénients de ces différentes plateformes

Si vous n’appréciez pas les files d’attente et la paperasse à renseigner pour réserver, évitez de passer par une agence de location de voiture. Sauf à ce que certaines d’entre elles proposent la constitution d’un dossier de réservation en ligne. Vous pouvez également bénéficier d'un accès prioritaire lors de la remise des clés.

Même si les franchises en cas d’accident responsable ou de vol sont souvent élevées, il n’est pas rare que les loueurs professionnels vous proposent un rachat de ces franchises. Cette option n’est pas systématiquement proposée lorsque les véhicules sont loués par l’intermédiaire d’une plateforme de location entre particuliers.

La location d’un véhicule à un professionnel de la location procure une tranquillité d’esprit. Bien que le coût de la location soit généralement plus élevé, les véhicules mis à disposition par les professionnels sont le plus souvent récents et faiblement kilométrés. A la différence d’un véhicule loué auprès des particuliers qui sont souvent plus âgés et plus fortement kilométrés.

Par ailleurs, les véhicules loués auprès de plateformes de particuliers peuvent être moins bien entretenus, et moins bien équipés. Le risque de tomber en panne est réel.

Si vous louez le véhicule à un professionnel, vous pourrez le restituer dans une autre ville sans trop de difficultés. Il n’en sera pas de même si vous louez celui-ci à un particulier.

Enfin, il faudra vérifier si le contrat de location prévoit un kilométrage illimité. Certains loueurs professionnels proposent une location avec kilométrage illimité, contrairement à certaines plateformes de location entre particuliers qui proposent un forfait kilométrique avec un coût supplémentaire en cas de dépassement, ce qui influera inévitablement sur le prix final.


Dans quels cas peut-on être dispensé
du port de la ceinture de sécurité ?

Le port de la ceinture de sécurité est obligatoire depuis 1973 à l’avant d’un véhicule, et depuis 1990 à l’arrière.

L’article R412-1 Code de la Route est formel sur la question.

Il stipule qu’en « circulation, tout conducteur ou passager d'un véhicule terrestre à moteur doit porter une ceinture de sécurité homologuée dès lors que le siège qu'il occupe en est équipé ».

Toutefois, il existe quelques cas qui peuvent dispenser l'occupant d'un véhicule du port de la ceinture de sécurité.

Mettre sa ceinture de sécurité sauve des vies

Sans nul doute, c’est une des inventions les plus utiles de ce dernier siècle.

La ceinture de sécurité sauve des centaines de vie.

Chaque année, près de 350 personnes décèdent car elles ne portent pas leur ceinture de sécurité.

Elle maintient le corps solidairement au siège.

En cas de collision, elle permet le plus souvent de rester conscient pour s’extraire du véhicule.

A l’inverse, un passager non attaché peut être projeté à l'intérieur de l'habitacle, mettant sa vie en danger, tout comme celle des autres occupants présents dans le véhicule.

Quelques dispenses autorisées pour le non port de la ceinture de sécurité

Il existe quelques cas pour lesquels l'absence de port de ceinture de sécurité est tolérée (articles R412-1 à R412-5 du Code de la Route).

Certaines personnes, pour raison médicale, peuvent être dispensées du port de la ceinture de sécurité si leur morphologie est manifestement inadaptée au port de celle-ci. Tout comme pour toute autre raison (particulièrement en raison d'antécédents cardiaques) si le conducteur ou l’un des passagers peut justifier d’un certificat médical d'exemption délivré par un médecin agréé et sur lequel figure sa durée de validité.

D'autres personnes, pour raison professionnelle, peuvent être dispensées du port de la ceinture de sécurité si elles se trouvent dans les cas suivants :

  • Les conducteurs ou passagers d'un véhicule d'intérêt général prioritaire ou d'une ambulance en intervention d'urgence ;
  • Le conducteur d'un taxi en service ;
  • Tout conducteur ou passager d'un véhicule des services publics contraint par nécessité de service de s'arrêter fréquemment en agglomération ;
  • Les conducteurs ou passagers d'un véhicule effectuant des livraisons de porte à porte en agglomération ;

Les personnes, propriétaires d’une voiture de collection, dont le véhicule n'a pas de ceintures de sécurité d'origine. Toutefois, et même dans ce dernier cas, il est obligatoire d’attacher les enfants âgés de moins de trois ans, conformément au décret N° 2006-1496 relatif au port obligatoire de la ceinture de sécurité et à l'utilisation de dispositifs de retenue pour les enfants.

Les sanctions encourues en cas de non port de la ceinture de sécurité

Le non-respect du port de la ceinture de sécurité est passible de sanctions pour un conducteur et un passager.

Les sanctions encourues par un conducteur

Le conducteur d'un véhicule qui ne porte pas sa ceinture de sécurité est passible d’une contravention de 4ème classe entraînant une perte de 3 points sur son permis de conduire ainsi qu’une amende forfaitaire de 135 €.

En cas de règlement dans les trois jours suivants la constatation de l’infraction, le montant de l’amende est minoré à 90 €. A contrario, si le règlement intervient au-delà d’un délai de trente jours, le montant de l’amende est majoré à 375 €.

En cas de non port de la ceinture de sécurité par un passager de moins de 18 ans, c'est le conducteur du véhicule qui est responsable. Il encourt une amende forfaitaire d’un montant de 135 €.

Les sanctions encourues par un passager

Le passager d'un véhicule qui ne porte pas sa ceinture de sécurité est passible d’une contravention de 4ème classe entraînant une amende forfaitaire de 135 €.

En cas de règlement dans les trois jours suivants la constatation de l’infraction, le montant de l’amende est minoré à 90 €. Si le règlement intervient au-delà d’un délai de trente jours, le montant dispose d'une majoration de 375 €.

Il n'encourt aucune perte de points.


Les ralentisseurs routiers sont-ils conformes ?

La vitesse excessive est un facteur important d’accidents de la circulation, notamment en en milieu urbain.

Dès lors, les ralentisseurs routiers permettent de limiter la vitesse sur certains portions de routes considérées come dangereuses.

Ces aménagements de la chaussée imposent aux usagers de la route d'adapter leur vitesse en ralentissant pour garantir la sécurité des autres, et diminuer le nombre d'accidents.

Quels sont les différents types de ralentisseurs ?

Dans la définition donnée par le Code de la Route, un ralentisseur est un aménagement de la chaussée qui prend la forme d'une ou plusieurs surélévations, tel qu'un cassis ou un dos d'âne.

Il existe différents types de ralentisseurs, selon leur configuration et leur taille, destinés à modérer la vitesse des usagers de la route.

Ils sont signalés par des panneaux de signalisation permettre aux conducteurs de réduire leur vitesse en temps opportun et en toute sécurité.

Le dos d’âne

Le ralentisseur de type dos d’âne est historiquement le plus vieux ralentisseur des infrastructures routières pour ralentir la vitesse.

Il était autrefois surnommé le « gendarme couché ».

Il prend la forme d’une bande épaisse surélevée en forme de bosse.

A la différence des ralentisseurs de type trapézoïdal, ils ne comportent pas un passage piéton dessus.

Les usagers de la route sont informés de sa présence par un panneau de signalisation. Celui-ci est habituellement habituellement installé à une distance de 20 mètres avant le dos d’âne.

La bande d’alerte sonore

Cet autre ralentisseur est installé perpendiculairement à la voie de circulation.

Communément présente sur le réseau autoroutier, sa caractéristique est de produire un son particulier à chaque passage d’une roue d’un véhicule.

Les bandes d'alerte sonore sont fréquemment présentes au bord des routes et autoroutes pour signaler aux conducteurs qu’ils quittent leur voie de circulation.

Le créneau ou la chicane

Ces ralentisseurs prennent la forme d’une déformation volontaire de la chaussée. Leur installation est fréquente à proximité des établissements scolaires.

Les usagers de la route sont contraints de ralentir aux abords de ce type de ralentisseur. Notamment lorsqu'il prend la forme d’une avancée du trottoir sur la chaussée successivement sur l’une et l’autre voie de circulation, et dont la distance entre les deux avancées est de l’ordre d’une quarantaine de mètres.

Il existe différents types de ralentisseurs chicanes pour modérer la vitesse : chicanes avec îlot symétrique ou asymétrique, chicanes sans îlot simple ou double et chicanes double sans îlot.

La courbe serrée

Ce ralentisseur, tout comme le créneau ou la chicane, se caractérise par une déformation volontaire de la route.

Il est positionné à proximité des carrefours pour forcer les automobilistes à ralentir afin de ne pas subir les conséquences de la force centrifuge.

Le coussin

Semblable au ralentisseur de type dos d’âne, il épouse une forme spécifique qui le différencie d’un dos d’âne classique.

En béton ou en caoutchouc, il prend la forme d’une plaque surélevée de forme carrée avec des bords obliques.

Il peut être installé dans différents endroits, généralement dans des zones où la vitesse est limitée à 30 ou 50 km/h, à l’entrée des communes, à proximité des écoles ou des arrêts de transport en commun.

Ce type de ralentisseur peut être dangereux pour les conducteurs de deux-roues motorisés. En effet, il est considéré comme glissant par temps de pluie selon les matériaux.

Il est aussi dénommé communément « coussin berlinois ».

L'écluse

Comme les ralentisseurs de type créneau ou chicane, il s’agit d’un ralentisseur qui prend la forme d’une avancée du trottoir de chaque côté de la chaussée, en réduisant volontairement sa largeur.

Dès lors,  un seul véhicule peut passer à la fois.

On trouve ce ralentisseur principalement en entrée ou en agglomération, en présence d’alignement droit pour casser les perspectives.

Il peut être bordé latéralement de pistes réservées aux cyclistes pour limiter les risques d’accident.

Il existe différents types de ralentisseur écluse pour modérer la vitesse : écluse simple, écluse simple avec surélévation de chaussée, écluse asymétrique double, écluse asymétrique double-stationnement.

Les spécifications propres à tous ces types de ralentisseurs

Ils doivent respecter les règles de conception prévues par le Code de la Route, le Code de la Voirie Routière , l’Instruction Interministérielle sur la Signalisation Routière (IISR) et l'obligation d'accessibilité des ERP aux personnes handicapées (PMR).

Ils doivent notamment être perpendiculaires à la chaussée.

Ils doivent être visibles de nuit comme de jour, particulièrement à l’aide de panneaux de signalisation et de dispositifs réfléchissants.

Les matériaux utilisés doivent être durables et leur adhérence correspondre à la vitesse autorisée.

Ils ne doivent pas excéder une hauteur de 10 centimètres.

Les ralentisseurs de type dos d'âne ne doivent pas excéder une longueur de 4 mètres.

Les ralentisseurs de type trapézoïdal sont constitués de 2 pentes mesurant de 1 à 1,4 mètres et d'un plateau mesurant de 2,50 à 4,00 mètres (à 5% près).

Quelle responsabilité peut être recherchée en cas de ralentisseurs non conformes ?

La responsabilité pénale et administrative du maire peut être recherchée en cas d’accident occasionné par un ralentisseur non conforme.

Il faut savoir que tout usager de la route peut engager un recours indemnitaire en responsabilité pour défaut d’entretien de la voirie devant le tribunal administratif compétent. A condition qu'il démontre la non-conformité du ralentisseur en s’appuyant notamment sur le non-respect de sa hauteur ou de sa longueur. Il peut aussi argumenter sur le défaut ou le manque de signalisation du ralentisseur s’il n'est pas signalé en approche.

 

Bon à savoir :

Sur les voies ouvertes à la circulation, les ralentisseurs doivent respecter des réglementations précises. Selon certaines sources, près d’un tiers de ces ralentisseurs ne respecteraient pas ces réglementations, énoncées par le décret n°94-447 du 27/05/1994 et la norme Afnor NFP 98-300 du 01/06/1994.

Cela concernerait principalement un non-respect de la dimension de ces ralentisseurs, le type de route sur lesquels ils sont implantés, ou encore leurs positionnements ou leurs signalisations.

En cas d’accident de la circulation, les usagers d’un ouvrage public bénéficient de la présomption de défaut d’entretien de l’ouvrage. Ce régime de responsabilité est spécifiquement aménagé pour le rendre favorable aux usagers de la route. De fait, la collectivité locale doit prouver l’entretien normal de l’ouvrage.

Toutefois, la faute de l’usager peut être de nature à exonérer la collectivité de tout ou partie de sa responsabilité. L’usager doit alors veiller au respect de la vitesse maximale autorisée, et être soucieux de la signalisation.

 


Comment bénéficier de la prime
de covoiturage de 100 € ?

Mutualiser les déplacements professionnels …

Pour ce faire, le gouvernement a instauré la prime au covoiturage d’un montant de 100 €.

Le Plan national baptisé « covoiturage du quotidien » a pour volonté de booster les courts trajets à plusieurs dès 2023.

Une prime d’un montant de 100 € sera versée à chaque nouveau conducteur qui s’inscrira pour la première fois sur des plateformes de covoiturage .

L’objectif est de tripler le nombre de trajets effectués quotidiennement en covoiturage pour arriver à 3 millions de trajets journaliers en 2027 (contre moins de 1 million actuellement) et de diminuer les émissions de CO2 de quelques 4,5 millions de tonnes par an.

Une manière parmi d’autres de rouler de manière écologique.

Les enjeux du covoiturage

Pourquoi un tel plan ?

Le constat est sans appel …

Près de 70% des déplacements quotidiens du domicile au lieu de travail seraient effectués avec des véhicules particuliers.

La plupart des conducteurs seraient seuls à bord de ces véhicules.

La part actuelle du covoiturage au quotidien est estimée à 3 %.

Pour remédier à ce constat, l’état propose une aide de 100 € pour inciter les conducteurs à s’inscrire sur différentes plateformes de covoiturage.

Cette mesure est destinée à encourager le covoiturage pour répondre aux enjeux de sobriété énergétique et de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Comment peut-on bénéficier de cette prime de 100 € ?

Cette prime progressive est versée uniquement aux conducteurs.

Il faut effectuer un premier trajet en covoiturage dans le courant de l’année 2023 pour recevoir un premier versement d’un montant de 25 €. Dans les trois mois qui suivent ce premier trajet, il faut ensuite réaliser neufs nouveaux trajets pour recevoir un second versement d’un montant de 75 €.

Ces trajets ne peuvent pas excéder une distance de 80 kilomètres (entre 20 et 80 kilomètres au plus).

Les versements sont respectivement réalisés, au plus tard dans les trois mois qui suivent le premier et le dernier trajet.

Ils sont effectués sous la forme d’un virement bancaire, ou sous la forme d’un envoi de bons d'achat.

Les passagers ne perçoivent aucune prime de covoiturage.

Plusieurs conditions requises pour obtenir cette prime

Différentes conditions doivent être remplies pour pouvoir covoiturer et recevoir cette prime :

  • Ils doivent être inscrits auprès des opérateurs éligibles au covoiturage.
  • Les trajets effectués doivent être réalisés par les conducteurs pour leur propre compte. S’ils sont simplement effectués pour transporter des personnes, ils ne sont pas considérés comme des trajets de covoiturage.
  • Seuls les frais de déplacement peuvent être partagés entre les passagers et les conducteurs (entretien, carburant, péages, usure du véhicule et commission de la plateforme de covoiturages en ligne). Les conducteurs ne doivent pas réaliser de bénéfice. Tout comme les passagers, ils doivent s’acquitter de leur part du coût du carburant et des coûts péage du trajet.
  • Les conducteurs doivent être titulaires du permis de conduire, respecter la distance maximale et le nombre de trajets à effectuer.

Bon à savoir :

Les conducteurs peuvent se référer au barème forfaitaire kilométrique pour estimer le montant du déplacement à partager avec les passagers. Il est conseillé aux conducteurs de pratiquer au plus un prix fixé à 0,20 € par kilomètre et par passager. Le barème fiscal maximal étant lui fixé à 0,60 € par kilomètre et par passager.

Les opérateurs répertoriés par le gouvernement

Ils existent différentes plateformes qui mettent en relation conducteurs et passagers, et qui ont fait le choix d’instaurer une prime de covoiturage :

Les collectivités locales proposent également différentes aides pour inciter au covoiturage.

Les services proposés par ces plateformes sont variés :

  • Informations des conducteurs sur les montants qui peuvent être demandés aux passagers ;
  • Règlement du trajet via le portail ou l'application de l’opérateur par carte bancaire ou par porte-monnaie électronique ;
  • Encadrement des motifs et conditions d’annulation des trajets ;
  • Charte des conditions générales d'utilisation du service (édiction des règles de bonne conduite et de courtoisie, ponctualité des horaires à respecter, obligations du conducteur,...) ;
  • Choix pour le conducteur d'accepter ou de refuser un passager ;
  • Service de notation des conducteurs et passagers.

L'assurance du véhicule

Une clause spécifique au contrat d’assurance automobile ne peut être exigée pour pratiquer le covoiturage dès lors que les conducteurs ne tirent pas un profit des trajets effectués.

Le propriétaire du véhicule doit souscrire au minimum une assurance responsabilité civile. Les passagers sont automatiquement garantis pour les dommages matériels ou corporels qu’ils pourraient subir.

Bon à savoir :

Il est conseillé aux conducteurs d’interroger leurs assureurs pour s’assurer que leur contrat n’exclut pas le covoiturage, ainsi que le prêt du volant si un conducteur souhaite confier le volant à un passager.

Si le conducteur en tire un bénéfice, cela ne correspond plus à la définition donnée du covoiturage, au risque que l'assurance responsabilité civile ne puisse être mise en jeu cas de sinistre. Etant rappelé qu’habituellement, les contrats d'assurance automobile de particuliers excluent les transports de personnes à titre onéreux.

 

 

Comment bénéficier de la prime de covoiturage de 100 € ?

Publié le 01/05/2023