Assurance auto prestige

Assurance Mini Cooper : la petite anglaise restée à la mode

La Mini Cooper est une voiture emblématique et toujours à la mode aujourd'hui. Avec son design rétro, elle incarne l'esprit de l'élégance et de l'audace. En tant que propriétaire d'une Mini Cooper, vous comprenez l'importance de préserver et de protéger ce bijou automobile. C'est pourquoi il est essentiel de choisir une assurance voiture collection adaptée qui correspond à votre véhicule.

Chez Mascotte Assurances, nous sommes spécialisés dans l'assurance auto prestige, spécialement conçue pour les voitures d'exception comme la Mini Cooper. Découvrez dès maintenant nos contrats sur mesure qui vous garantissent une protection optimale.

La saga Mini, cette petite voiture anglaise toujours à la mode

La saga de la Mini commence avec une conception pour BMC et une fabrication à Birmingham, au Royaume-Uni. Dès 1959, les premières MINI se commercialisent sous les noms de Morris Mini Minor et Austin Seven, avant de prendre finalement le nom de MINI quelques mois plus tard. Présentée avec le slogan "révolutionnaire sans être extravagante", elle est chaleureusement accueillie par le public.

Au fil des années, la MINI se vend sous différentes marques telles que Austin, Morris, Rover, Wolseley, Riley, Leyland, et sous licence italienne Innocenti, avant de devenir une marque propre en 1969.

Contrairement à ses concurrentes, la Fiat 500 ou la Coccinelle, équipées d'un moteur situé à l'arrière, la MINI est dotée d'un moteur à l'avant. Les années 1960 sont les plus glorieuses pour la MINI, avec des déclinaisons sportives (Cooper) et des versions break (Clubman). Elle acquiert une véritable notoriété parmi les célébrités. Elle est conduite par les Beatles et George Harrison, qui la personnalisent avec des dessins psychédéliques, ainsi que par Steve McQueen et Brigitte Bardot.

Ce succès se traduit aussi dans les ventes, faisant de la MINI l'une des voitures les plus populaires en Europe dans les 70's. Sur le plan sportif, la MINI s'illustre en rallye de 1963 à 1968 avec de nombreux succès sur le rallye Monte-Carlo. Sa suprématie sur cette épreuve est indiscutable, et elle règne sans partage dans les années 1960.

La MINI est une voiture qui traverse les décennies tout en conservant son charme et son style unique. Aujourd'hui encore, elle continue de séduire les passionnés d'automobiles et reste une icône intemporelle de l'industrie.

L'histoire de la Mini Cooper

L'histoire de la Mini débute en 1963, lorsque les quatre Mini engagées réussissent à terminer la course. L'une d'entre elles se classe première dans la catégorie "tourisme de série normale et améliorée" et troisième au classement général.

L'année suivante, la Mini remporte le rallye Monte-Carlo avec un équipage 100% britannique. Timo Makinen et Paul Easter réitèrent l'exploit en 1965. En 1966, pour la troisième année consécutive, les Mini terminent le rallye Monte-Carlo en tête. Elles s'emparent les trois premières places du classement général.

Malheureusement, lors des vérifications techniques à l'issue du rallye, les trois Mini officielles sont disqualifiées. La cause en est des éclairages non conformes au règlement, les quatre phares additionnels n'étant pas homologués en France. La revanche est prise dès l'édition 1967, avec une nouvelle victoire, cette fois incontestable, Rauno Aaltonen remportant la classique monégasque.

Aujourd'hui, la Mini appartient au patrimoine anglais, tout comme la 2 CV en France, la Fiat 500 en Italie ou la Coccinelle en Allemagne. Elle incarne à elle seule l'esprit british.

Notre Assurance Mini Cooper

Depuis plus de 80 ans, Mascotte assurances est le spécialiste de l’assurance auto prestige. Nous avons créé 3 formules d'assurances. Contactez un de nos experts pour qu'il réponde à vos questions et qu'il vous envoie un devis adapté pour votre mini cooper.

Nos formules d'assurances sont conçues pour vous offrir une protection optimale, adaptée à la valeur et aux caractéristiques uniques de votre Mini Cooper. Que vous souhaitiez une couverture complète pour une tranquillité d'esprit totale, une formule intermédiaire qui combine protection et flexibilité, ou une option plus économique qui répond à vos besoins essentiels, nous avons la solution qui vous convient. Protégez votre investissement et roulez en toute sérénité avec Mascotte Assurances.

 


Amis collectionneurs, prenez garde aux fausses contraventions !

Prenez garde à l’arnaque aux fausses contraventions de stationnement !

Depuis plusieurs mois maintenant, une arnaque avec QR Code se développe dans la capitale parisienne mais aussi dans plusieurs agglomérations françaises.

Mails et documents, accompagnés du symbole de la République Française, fleurissent dans nos messageries et sur nos parebrises alléguant d'un stationnement irrégulier.

Ces messages s'accompagnent d’un QR code invitant à s'acquitter sans attendre du montant de l’amende.

Prenez garde à l’arnaque aux fausses contraventions de stationnement !

La fraude commence par un document pourvu d’un QR code trouvé sur le pare-brise au moment de récupérer son véhicule stationné.

Ce document précise que vous allez recevoir prochainement une contravention pour stationnement interdit.

Le papier à entête de la Marianne qui incarne la République Française s'intitule « INFORMATION ». Il vous indique qu’une « infraction à la réglementation du stationnement a été relevée à votre encontre ».

Il précise, par ailleurs, que « vous recevrez prochainement par courrier, à l'adresse figurant sur le certificat d'immatriculation du véhicule, un avis de contravention ».

Une escroquerie parfaitement bien imaginée

Cette fausse contravention vous propose ensuite de vous acquitter sans attendre de cette contravention en flashant le QR code à l'aide de l’appareil photo de votre téléphone portable.

Ne faites surtout pas cette erreur… Une fois le QR code scanné, vous êtes redirigé sur un site frauduleux (copie conforme du site officiel) qui captera toutes vos données personnelles. Cette méthode s'appelle l'hameçonnage, ou encore le phishing.

Bon à savoir : Vous ne devez régler vos contraventions que sur le site amendes.gouv.fr. Si vous pensez qu’il s’agit d’un site frauduleux, vous devez immédiatement quitter la fenêtre de navigation. Souvenez-vous qu’aucune administration ne sollicitera vos données bancaires ou vos mots de passe par téléphone ou par message électronique. Vous seul avez la possibilité de régler (ou consigner) par carte bancaire les amendes dont le numéro de télépaiement est présent sur la carte de paiement ainsi que les forfaits de post stationnement majorés.

Comment être certain qu’il s’agit bien d’une arnaque ?

Ce document contient bien des informations officielles du gouvernement sauf qu'il n'est pas totalement conforme à celui des autorités officielles. Tout d’abord, son format est plus grand que l’habituel document de contravention.

De plus, si vous remarquez une extension du nom de domaine comme gouv-fr.fr, redoublez de vigilance. Appelez immédiatement le 17 ou le 112.

En cas de doute, vous pouvez vous rendre au commissariat ou à la gendarmerie, ou sur le site internet masecurite.interieur.gouv  pour être informé des démarches en ligne, si vous pensez être victime d’une arnaque à la fausse contravention de stationnement.

Bon à savoir : Suivez les recommandations de la CNIL. Transférez votre message au numéro 33700, la plateforme de signalement des spams vocaux et SMS. Vous pouvez également signaler le site internet frauduleux sur https://www.internet-signalement.gouv.fr/PharosS1/.

Le barème des amendes de stationnement à connaître

Vous pouvez consulter ce barème sur le site de l’ANTAI.

En cas de stationnement gênant ou abusif, une amende de deuxième classe sanctionne le contrevenant. En cas de stationnement considéré comme très gênant ou dangereux, le contrevenant est sanctionné par une amende de quatrième classe.

Le montant de ces amendes varie de 38 € jusqu’à 135 €. Notamment lorsque vous stationnez le véhicule sur un passage piéton ou sur un emplacement réservé aux personnes handicapées.

Lorsque la menace de phishing est quasiment parfaite

Encore près de deux tiers des français se font berner par ces arnaques au phishing.

D'ici fin d’année, le gouvernement français devrait mettre en place un filtre anti-arnaques dont le nom officiel est « filtre national de cybersécurité grand public » sur internet qui alertera les internautes qui cliquent sur un lien qui dirige vers un site frauduleux.


Des comportements de plus en plus agressifs au volant

Les comportements ont tendance à changer lorsque l’on prend le volant.

Toutefois, ce phénomène touche aujourd’hui de plus en plus d’automobilistes.

Pour quelle raison la voiture rend-t-elle de plus en plus de gens agressifs ?

La question est posée…

L’agressivité au volant : mythe ou réalité ?

Aucun doute possible…

Les comportements colériques voire agressifs au volant sont de plus en plus nombreux.

Les différentes études du comportement récemment menées démontrent une dégradation des comportements des automobilistes au volant de leur véhicule.

Un changement d’attitude radical de certaines personnes qui se traduit par des comportements inadaptés.

C’est un peu comme si ces brebis en temps normal se transformaient en loups enragés.

Comment interpréter ce phénomène ?

Selon une étude commandée par la Sécurité routière, les incivilités au volant sont de plus en plus fréquentes.

Les automobilistes français seraient de moins en moins courtois, et feraient preuve de plus en plus d'agressivité au volant.

Un manque manifeste de civilité et de communication entre usagers de la route seraient à l’origine de cet accroissement des incivilités au volant.

Des incivilités de plus en plus nombreuses qui se traduisent par un non-respect des règles élémentaires du Code de la Route ou une réelle détermination de nuire.

Cette montée de l’intolérance et de l'agressivité est réelle puisque plus d’un automobiliste sur deux estiment être agressifs lors de leurs déplacements, et cela quel que soit le mode de déplacement utilisé. Au volant, près de deux tiers des automobilistes considèrent être belliqueux, voire batailleur, au volant (contre plus d’un tiers pour les piétons).

Égocentrique, et néanmoins vigilant

C’est un paradoxe certain mis en exergue par l’étude commandée par la Sécurité routière, et menée par Opinion Way.

Selon cette étude, 86% des automobilistes français pensent que les autres usagers sur la route ont une attitude individualiste (91% pour les automobilistes de Paris et de la région parisienne).

À l'inverse, 93% jugent qu'ils sont attentifs aux autres, tout en convenant adopter eux-mêmes des comportements dangereux au volant.

52% d’entre eux admettent ainsi être quelquefois agressifs lors de leurs déplacements.

Ces comportements acérés concernent tous les modes de déplacement (trottinettes, vélos, voitures, motos, scooters, camions). Ils entrainent une augmentation de l’insécurité qui se traduit par une hausse de la mortalité selon les dernières statistiques publiées par la Sécurité Routière.

Des conducteurs de plus en plus irrespectueux envers les autres usagers de la route

Selon une étude menée par Vinci Autoroutes dans le courant du premier trimestre 2023, 52% des automobilistes européens avouent invectiver les autres conducteurs contre 65% pour les conducteurs français. Par ailleurs, 34 % d’entre eux reconnaissent coller de trop près les véhicules qui les irritent et 20 % descendent de leur voiture lorsque le ton monte.

Si la plupart d’entre eux regrettent ces injures, gestes d’énervement et coups de klaxons intempestifs, beaucoup indiquent que ces attitudes sont la résultante du comportement irrespectueux des autres usagers de la route (véhicules qui tournent sans clignotant, bloquent la circulation, refusent une priorité ou adoptent une conduite dangereuse, …).

En outre, si les hommes commettent le plus souvent ces actes d’incivilité, on relève une hausse de l’agressivité des femmes au volant.

Des incivilités qui mettent en danger les autres usagers de la route, et qui pour certaines peuvent être dues au stress, ou encore à l’usage d’alcool ou de stupéfiants au volant, à l’utilisation du téléphone au volant.

Alors, à quand un retour à la tolérance et à la courtoisie d’autrefois ?

 

 

 

Des comportements de plus en plus agressifs au volant

Publié le 03/07/2023


Peut-on conduire en tongs ou pieds nus ?

L’été est là, les températures ne vont pas tarder à grimper considérablement. Les week-ends s’annoncent avec en prévision des virées en bord de mer pour ceux qui ont l’avantage de vivre dans le Sud de la France. Les tee-shirts, shorts, maillots de bains, claquettes et tongs vont rapidement remplacer les habits d’hiver.

Cependant, est-il pour autant autorisé de conduire avec des tongs aux pieds, ou encore pieds nus ? Quel risque prend-on vraiment à prendre le volant ? À l'aube de ces vacances d'été, regardons ce que dit exactement la loi à ce sujet.

Que dit exactement la loi à ce sujet ?

Beaucoup d'accidents ont pour origine une tenue vestimentaire inadaptée avec la conduite d’un véhicule en toute sécurité.

Pour autant, et même si rien n'est expressément prévu à propos de ces tenues vestimentaires, l’article R412-6 II du Code de la Route stipule précisément que « tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d'exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent ».

Il mentionne en outre que « ses possibilités de mouvement et son champ de vision ne doivent pas être réduits par le nombre ou la position des passagers, par les objets transportés ou par l'apposition d'objets non transparents sur les vitres ».

Qu'en serait-t-il en cas d’infraction aux dispositions de l’article R412-6 II du Code de la Route ?

La loi est formelle à ce sujet. Le fait, pour tout conducteur, de contrevenir aux dispositions de l’article R412-6 du Code la Route est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe.

L’interprétation est sans appel, considérant que les textes laissent entendre que claquettes ou tongs peuvent empêcher ou perturber la bonne exécution des manœuvres de conduite dans un flot dense de circulation (freinage retardé, accélération intempestive, marche arrière perturbée, …).

Bien évidemment, le port de sandales ou de tongs peut être à l’origine d’une manœuvre mal effectuée, potentiellement dangereuse.

Dès lors, les forces de l'ordre peuvent être tentées de considérer que le conducteur n’a pas une tenue adéquate à la conduite de son véhicule en toute sécurité.

Même s'il ne perdra pas de points sur son permis de conduire, il est passible d’une amende forfaitaire de 35 euros, qui peut être minorée à 22 euros ou majorée à 75 euros selon les délais à s’acquitter de son paiement. En cas de refus catégorique de la part du conducteur d’opter pour une tenue adaptée, son véhicule pourrait même être immobilisé.

Et qu’en serait-t-il en cas d’accident de la route ?

Les assureurs sont normalement en droit de considérer cette pratique comme dangereuse pour la sécurité des autres usagers de la route, empêchant la bonne exécution des différentes manœuvres de conduite.

Le conducteur conduisant pieds nus, en tongs, claquettes ou sandales ouvertes pourrait être fortement sanctionné par son assureur en cas d’accident responsable.

Celui-ci pourrait le poursuivre pour mise en danger de la vie d’autrui, considérant que sa tenue était inadaptée à la conduite en toute sécurité du véhicule.

Il pourrait alors ne pas procéder à l’indemnisation des dommages occasionnés au véhicule du conducteur, même si celui-ci est assuré pour ses propres dommages.

Il est donc conseillé de porter des chaussures fermées pour éviter de prévisibles embêtements en cas d’accident de la circulation.

Pour les conducteurs d'engins motorisés à deux-roues, la conduite pieds nues ou en tongs pourrait entraîner de conséquentes séquelles corporelles.


Peut-on normalement conduire avec un capital de 0 point sur son permis de conduire ?

Vous ne vous étiez jamais trop préoccupé jusqu’à présent de votre solde de points du permis. Et pourtant, suite à la dernière infraction commise, vous constatez que votre solde est nul.

Malgré tout, même avec un capital de 0 point, il est encore possible de pouvoir conduire sans que cela ne constitue pas légalement un délit.

Il est strictement interdit de conduire sans permis

Vous ne serez pas surpris d’apprendre qu’il est strictement interdit de conduire sans permis.

Si vous êtes titulaire du permis de conduire, et que vous ne pouvez pas le présenter sur le moment aux forces de l’ordre, vous serez passible d’une amende pouvant atteindre 38 €. Par ailleurs, vous serez tenu de le présenter auprès d'un commissariat ou d'une gendarmerie dans un délai de 5 jours. En cas d’omission, vous serez passible d’une amende pouvant atteindre 750 €.

A l’inverse, si vous n’êtes pas titulaire du permis de conduire ou que votre solde de points est nul, vous commettrez un délit passible d’un an d'emprisonnement et de 15.000 € d'amende.

Dans l’intervalle précédant la mise à jour du solde de points

Dès lors qu'une infraction routière a été matérialisée par un officier de police ou de gendarmerie, un délai peut s’écouler entre l'enregistrement de l'infraction et du procès-verbal, ainsi que dans la mise à jour effective du solde des points dans le FNPC (Fichier National des Permis de Conduire). Ce fichier comptabilise toutes les pertes de points et répertorie tous les retraits de permis des automobilistes français.

Dès lors, le traitement informatique de ces informations peut prendre un certain temps pendant lequel il est toujours possible de conduire son véhicule.

Dans l’attente de la réception de l’avis d’information du Ministère de l'Intérieur

A partir du moment où le solde a été mis à jour, le Ministère de l'Intérieur adresse un courrier en recommandé avec accusé de réception au conducteur. Ce courrier lui notifie l’invalidation de son permis de conduire dès l’instant où son solde de points est de zéro point.

Pendant le délai précédent l’envoi de ce courrier, le conducteur est autorisé à conduire. Ce délai, qui n'est pas encadré légalement, peut s’étaler sur plusieurs jours, voire sur plusieurs semaines. Cependant, à réception du courrier, le conducteur n’est plus autorisé à conduire son véhicule. Et cela vaut même pour sa voiture de collection.

Bon à savoir :

Le formulaire 48SI est un courrier recommandé qui est adressé par le Ministère de l’Intérieur. Il lui notifie l’invalidation de son permis de conduire en raison d’un solde de points nul suite à la perte totale de ses derniers points (article L 223-1 du Code de la Route).

À compter de la réception de ce courrier, le conducteur dispose d’un délai de dix jours pour restituer son permis aux services préfectoraux (articles L 223-5-1 et R 223-3 du Code de la Route).

Le délai d’expédition du formulaire 48SI peut varier de 2 à 4 mois minimum, voire plus dans certains départements.

Dans le cas d’une décision judiciaire autorisant la poursuite de la conduite

Le référé suspension permet de suspendre l’exécution d’une décision décidée par l’administration en attente du jugement du litige. Le conducteur, sur décision judiciaire, peut être autorisé à conduire en dépit d’un solde de point nul sur son permis. Il doit contester l'invalidation de son permis devant le tribunal administratif, et engager une deuxième procédure pour qu’un juge puisse l’autoriser à conduire dans l’attente de la décision de la première procédure.

Pour qu'il puisse obtenir gain de cause, il faut démontrer un caractère urgent qui requière la suspension de l’exécution de la décision. Par exemple, le caractère obligatoire du permis de conduire pour continuer à exercer une activité professionnelle (chauffeur de taxi, chauffeur-livreur, commercial itinérant, …). En outre, il doit démontrer qu’il ne représente pas un danger pour les autres usagers de la route pour se voir rendre l’usage de son permis de conduire. Le juge des référés pourra rejeter le référé si le conducteur est sous le coup d’un délit ou d’une contravention de cinquième classe (blessures involontaires, conduite sans permis, conduite sans assurance, excès de vitesse de plus de 50 km/h, …).

Si la demande en référé venait à être acceptée par le juge des référés, le conducteur sera autorisé à conduire jusqu’à ce que le tribunal administratif rende sa décision.

Bon à savoir :

Il est possible d’effectuer un stage volontaire de récupération de points pour regagner jusqu’à 4 points avant même de recevoir le formulaire 48SI de l’administration. Vous pourrez ainsi éviter l’invalidation de votre permis de conduire.


Se dirige-t-on vers un permis dématérialisé dès 2024 ?

Le gouvernement actuel envisage de dématérialiser le permis de conduire en une version 100% numérique dès l’année prochaine.

Un changement considérable pour un permis de conduire universel depuis sa création en 1893.

Un peu d’histoire

En 1893, le certificat de capacité, imaginé par le préfet Louis Lépine, est instauré en raison d’un accroissement du nombre de véhicules sur les routes. Il est nécessaire pour conduire un véhicule à moteur.

Pour obtenir ce certificat de capacité, le futur conducteur doit être capable de démarrer sa voiture, la manœuvrer et l'immobiliser. Il doit aussi connaître différentes notions de dépannage.

En 1922, le permis de conduire succède au certificat de capacité. L’âge minimum requis pour obtenir le permis de conduire qui était alors de 21 ans, est avancé à 18 ans.

Dès 1957, l’apprentissage du Code de la Route devient obligatoire.

Puis à partir de 1971, la présentation à l’examen du permis de conduire est confié à l’état français. Il sera dorénavant chargé de l’organisation des examens du Code de la Route et du permis de conduire.

Un permis de conduire désormais totalement dématérialisé

Que les inconditionnels de l’actuel permis de conduire soient rassurés, le permis de conduire dans sa forme actuelle ne devrait pas disparaître.

L’actuel ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé l’intégration du permis de conduire à l’application mobile de France Identité, l’application compagnon de la nouvelle carte d’identité électronique (CNIe).

A compter de la fin de l’année 2023, le permis de conduire dématérialisé pourra y être rajouté.

Il pourra être téléchargeable sur n'importe quel appareil mobile.

En cas de contrôle par les forces de l’ordre, il pourra être directement scanner avec un terminal numérique.

Plus pratique pour vous simplifier la vie en cas de contrôle routier

L’utilisation du permis dématérialisé 100% numérique sera tout d’abord expérimentée dans les départements du Rhône, des Hauts-de-Seine et de l’Eure-et-Loir.

La présentation de son permis sur son mobile pourrait s’avérer pratique en cas d’oubli ou de perte du document, mais également aussi utile pour circuler dans un pays étranger.

Tout comme cela avait été le cas, lors de la crise sanitaire en 2020 avec le certificat Covid, le permis de conduire 100% numérique pourra être automatiquement scanné, et traduit.

Le permis dématérialisé sera testé dans le courant du second semestre 2023 dans l’application France Identité, avant d'être généralisé courant de l’année 2024.

 

 

Se dirige-t-on vers un permis dématérialisé dès 2024 ?

Publié le 12/06/2023


Vers des tests d’aptitude à la conduite pour les conducteurs seniors ?

Inévitablement, avec l'âge, les conducteurs séniors peuvent être confrontés à des difficultés au volant.

Leur aptitude à la conduite peut se détériorer en raison d’altérations sensorielles de l’ouïe, la vue ou la perception des distances.

Arrêter de conduire pour certains séniors peut être considérée comme une perte totale d’autonomie.

Ils craignent de se couper de leurs proches et de toute vie sociale, et peuvent avoir le sentiment de perdre leur indépendance.

Pourtant, bien que conduire leur permet de conserver une réelle indépendance, ces altérations peuvent représenter un véritable danger pour eux-mêmes et les autres usagers de la route.

Aussi, s’ils le souhaitent, ils peuvent se soumettre à différents tests avec leur médecin traitant pour évaluer leurs capacités à conduire.

Le déroulement des tests de conduite pour les conducteurs seniors

Aujourd’hui, ils sont réalisés sur la base du volontariat par tout conducteur sénior qui en exprime le besoin.

Les proches de la famille peuvent également solliciter le médecin de famille s’ils considèrent que la personne concernée n’est plus en mesure de conduire son véhicule en toute sécurité. Pour cela, il leur faut adresser un courrier à la préfecture de son lieu de résidence, ou effectuer un signalement auprès de la gendarmerie.

Les tests d’aptitude réalisés par le médecin traitant sont essentiellement :

  • Des tests de la vue et de l’ouïe pour mesurer les sens ;
  • Dest tests psychomoteurs pour jauger les réflexes ;
  • Des tests cognitifs pour apprécier les capacités d’anticipation.

Ils permettent de s’assurer que la personne est toujours en capacité de conduire, de jour comme de nuit.

A titre d’exemple, le médecin traitant qui observera une baisse gênante de la vision de la personne lors de la conduite de nuit, pourra considérer que celle-ci n’est plus apte à conduire de nuit. De la même façon, en cas d’absorption de médicaments pouvant entraîner des endormissements, il pourra prendre des mesures pour éviter tout risque d’accident au volant si ces médicaments ne sont pas compatibles avec la conduite.

Un stage de sensibilisation à la conduite peut être également conseillé à la personne. Des questionnaires d’auto-évaluation à la conduite peuvent lui être également proposés. En dernier lieu, en cas de difficulté de conduite, un aménagement spécifique du véhicule peut lui être proposé.

Bon à savoir : Le Code de la Route prévoit que dans certains cas médicaux sérieux, le conducteur doit nécessairement se soumettre à différents contrôles médicaux avec un médecin agréé pour éviter une annulation de son permis de conduire.

Les questionnaires d’auto-évaluation de la conduite

Ils peuvent se substituer aux tests de conduite. Ils permettent de procéder à différents contrôles portant sur la vision, l’audition, les capacités cognitives, la vitalité, la vigilance…

Toutefois, l’analyse des sens comme la vue ou l’ouïe pouvant être aléatoire, avant de faire évaluer les capacités de conduite d’un proche, il est conseillé de faire un point de situation sur :

  • Les cas de conduite risquée (nuit, intempéries, longs trajets, …) avec son proche.
  • Les médicaments prescrits si des risques de somnolence sont évoqués avec le médecin.
  • Les douleurs articulaires ou physiques qui pourraient perturber la conduite, et notamment la bonne utilisation des pédales, du frein à main, de la boîte de vitesses, …
  • Sur la baisse de la vision et de l’ouïe.
  • Sur l’état général du véhicule pour s’assurer qu’il est bien adapté à la conduite par un sénior.

Une fois le point de situation effectué, il faut être en mesure, tout en essayant de préserver la mobilité de la personne, de prévoir des aides et des aménagements à la conduite pour s’assurer qu’elle ne risque pas de provoquer un accident de la circulation dans certaines situations.

A titre d’exemple, il pourra être décidé de la pratique d’une activité physique régulière par la personne concernée pour préserver sa mobilité et sa motricité.

Les stages de remise à niveau spécial conducteurs seniors

Mieux vaut donc prévenir que guérir car près d’un quart des décès sur la route concerne des conducteurs de plus de 65 ans.

Aussi, des ateliers de remise à niveau spécial seniors sont organisés. Alliant théorie et pratique, ces ateliers leur permettent de revoir les règles du Code de la Route et de reprendre progressivement confiance au volant de leur véhicule.

Généralement, ils durent une journée et abordent les thématiques suivantes :

  • Changements du Code de la Route et remise à niveau sur les nouvelles signalétiques, limitations et réglementations de ces dernières années.
  • Nouvelles innovations technologiques qui améliorent les conditions de conduite comme l’utilisation d’un GPS, de l'ABS (système antiblocage des roues), de l’AFU (système d’aide au freinage d’urgence) ou de l’ESP (correcteur de trajectoire).
  • Conseils sur l’aménagement des véhicules.

Ces stages peuvent être ponctués de discussions et débats sur la conduite des séniors pour amener à une prise de conscience.

Les cours de conduite pour conducteurs seniors

Ces sessions de conduite dédiées sont proposés aux conducteur séniors par des auto-écoles de proximité. Selon la formule proposée, la tarification proposée peut être à l’heure ou forfaitaire.

Ces stages se déroulent généralement soit en groupe (10 à 12 personnes par session), soit sur une journée de 7 heures.

Le travail effectué avec le moniteur doit permettre de corriger les erreurs de conduite et de regagner en confiance au volant du véhicule.

Le remplacement ou l’aménagement du véhicule

Bien évidemment, la conduite reste possible pour la plupart des conducteurs seniors à la condition de respecter certaines consignes et d’aménager son véhicule, si besoin était, pour une meilleure accessibilité ou un meilleur confort de conduite.

Pour les conducteurs seniors qui souhaitent opter pour une boîte à vitesse automatique plutôt que manuelle afin d’être plus concentré sur la route, son remplacement peut être envisagé. Ou encore, pour ceux qui souhaitent une assise plus haute afin d’avoir une meilleure visibilité du trafic routier.

Aux dernières nouvelles, le gouvernement étudiait la mise en place prochaine d’un contrôle obligatoire et régulier à partir d’un âge donné. Il était même question que cette mesure concerne plus largement l’ensemble des automobilistes, ce qui mettrait un terme à l’obtention du permis à vie.


L’auto-réparation séduit de plus en plus d'automobilistes

Ces derniers mois, l’augmentation du coût des carburants et de l’électricité a touché tous les secteurs. Elle a fortement impacté le pouvoir d’achat des français. Cette augmentation se répercute sur les prix des pièces de rechange et de la main-d’œuvre par les professionnels. Actuellement, elle contraint de plus en plus d’automobilistes à l'auto-réparation de leur véhicule. C'est à dire d'effectuer eux-mêmes le diagnostic et la réparation de leurs véhicules.

Un constat implacable

Ces augmentations ont encore un impact significatif sur les tarifs des professionnels de la réparation automobile.

L’organisme professionnel SRA (Sécurité & Réparation Automobiles) a dernièrement publié un bilan de la réparation automobile.

En s’appuyant sur les rapports des experts auto, l’organisme a observé des augmentations du coût des pièces et de la main d’œuvre. Une hausse de l'ordre de 15% en 2022 suite à la hausse de l’électricité.

Cette augmentation s’est doublée d’une augmentation du coût des ingrédients en un an.  Et ce, tout particulièrement pour des lubrifiants (+ 49%) et des pièces de rechange (+ 38%).

Selon une récente étude SRA, toujours basée sur des réparations effectuées suite à des accidents en circulation, la tendance ne s’est pas inversée en 2023 (3 mois 2023 / 3 mois 2022).

Le coût des réparations et des pièces de rechange continue de progresser (+ 8%).

Tout comme le coût de la main-d’œuvre carrosserie (+ 5%) et des ingrédients comme la peinture (+ 9%).

Quant au coût d’une révision automobile, il a subi une augmentation moyenne de près de 9,5%.

Des augmentations qui deviennent insupportables pour les ménages qui possèdent au moins deux véhicules dans le foyer. Ainsi que pour les ménages les plus modestes qui possèdent des voitures anciennes qui circulent autant que la moyenne. Ces voitures nécessitent des réparations plus régulières.

Une inflation galopante qui conduit à réparer soi-même son véhicule

Face à une situation fortement inflationniste, de plus en plus d’automobilistes envisagent d’entretenir eux-mêmes leurs véhicules.

Confrontés à des coûts d’entretien et de réparation qui ne cessent d’augmenter, bon nombre d’entre eux veulent réaliser par eux-mêmes certaines opérations d’entretien et de réparation.

Pour les y aider, la société CARLY commercialise un boitier qui se branche sur la prise OBD du véhicule (obligatoire depuis 1996).

Alors que l’électronique embarquée à bord des véhicules avait rendu toute détection de panne impossible, ce boîtier permet d’interpréter la signification d'un défaut signalé au tableau de bord.

Il permet d’obtenir le même bilan diagnostic qu’un professionnel de l’automobile.

Ce boîtier bénéficie d’une puce Bluetooth qui transmet les informations à l’application CARLY, installée sur le téléphone. Une fois branché, il réalise un diagnostic détaillé de l’état de santé du véhicule. Il lit les codes défauts allant jusqu'à 80 unités de contrôle électronique (ABS, freins, airbag, moteur, …). Il délivre une description du problème et des informations détaillées sur le code défaut, ainsi que sur la gravité du dysfonctionnement constaté et ses conséquences potentielles.

Dès lors, l’utilisateur a connaissance de l’état mécanique précis du véhicule pour anticiper les opérations mécaniques à réaliser en fonction des problèmes identifiés.

Ce boîtier permet d'analyser la gravité des problèmes rencontrés à l’instant t. Le diagnostic effectué permet également de prévenir les pannes ou réparations à venir, ce qui permet de réaliser de réelles économies d’argent.

La société CARLY revendique aujourd’hui plus de 100.000 utilisateurs qui pratiquent ainsi l'auto-réparation de leur véhicule (2.000.000 d’utilisateurs dans le Monde).

Il y a fort à parier que d’autres sociétés proposeront sous peu des services comparables si cette situation inflationniste devait continuer à perdurer.

Les collectionneurs automobile adeptes de l’auto-réparation depuis fort longtemps

Georges Pompidou avait lancé lors d’une de ses visites au salon de l’automobile « Les français aiment la bagnole ».

Une chose est certaine, les collectionneurs de vieilles voitures aiment leur voiture de collection.

Bon nombre d'entre eux sont des adeptes de l'auto-réparation de leur véhicule depuis longtemps. Ils réalisent eux-mêmes des opérations d’entretien, de maintenance ou de restauration.

Ils adhérent même à un club de collectionneurs pour :

  • Acquérir des connaissances mécaniques
  • Acheter des pièces détachées
  • Entretenir leur véhicule avec l’aide des autres membres

Que voulez-vous, les français aiment leurs bagnoles, mais plus à n'importe quel prix aujourd'hui !


Où louer sa voiture pour partir en vacances cet été ?

Vous avez décidé de louer une voiture pour vos prochaines vacances estivales.

La location d'un véhicule peut être une bonne idée pour partir en vacances.

D’autant plus que les plateformes de location pour louer une voiture à un professionnel ou à un particulier sont de plus en plus nombreuses.

Alors, pour quel mode de location opter ?

Les plateformes de location professionnelles

Enterprise, Hertz, Europcar, Ucar, Rentalcars, Getaround, Sixt ou encore Carlili, à l’instar des plateformes de location entre particuliers, les plateformes professionnelles sont tout aussi nombreuses.

La plupart de ces enseignes sont présentes sur l’ensemble du territoire national et à l’international.

Elles proposent des locations allant d’une journée à plusieurs mois.

Elles permettent de restituer le véhicule à un autre endroit que celui du lieu de prise de possession.

Les plateformes de location entre particuliers comme alternative aux agences de location

Depuis quelques temps, elles sont devenues de vraies alternatives aux loueurs traditionnels

Les plateformes Getaround, Ouicar, Kayak, Momondo, Liligo ou les sites comparateurs comme Carigami, proposent des offres de location entre particuliers.

Le plus souvent, ce mode de location permet de réaliser de réelles économies, en France ou à l’étranger.

Les prix proposés par certains loueurs particuliers peuvent être jusqu’à 25% moins chers que ceux proposés par des loueurs professionnels selon la période pour la location d’une voiture citadine de 4 places.

Dans certaines villes du Sud de la France, l’économie réalisée peut atteindre plus de 50% voire plus selon le modèle de véhicule proposé à la location.

Getaround, un des leaders de la location entre particuliers, revendique un prix moyen de 30€ par journée de location.

Ces plateformes revendiquent des offres de prix relativement stables, une pratique qui permet aux clients de louer un véhicule, quelle que soit la période de l’année, sans pour autant constater une augmentation conséquente du prix proposé. Car leur politique tarifaire ne repose pas sur le Yield Management, une pratique commerciale qui consiste à faire varier le prix en fonction du comportement de la demande des consommateurs, pratique adoptée par certains loueurs professionnels qui font fluctuer les prix en fonction de l'offre et de la demande.

Elles proposent également des possibilités d’annulation sans frais jusqu’à 24 heures avant la location.

Des plateformes de location de voitures de collection

Des plateformes comme Wedrivit, Ouicar ou Roadstr ont élargi leurs offres à la location des voitures de collection.

Il est désormais possible de louer une voiture de collection pour une simple escapade d’une journée ou une virée touristique de plusieurs jours.

Le prix de la location à la journée oscille de 80€ à 500€ et plus selon le modèle proposé.

L'assurance est même comprise dans le prix proposé.

Les propriétaires peuvent déposer une annonce et gérer leurs réservations à leur guise.

Certaines proposent également des services comme le véhicule disponible au domicile, en gare ou en aéroport.

Les plateformes spécialisées revendiquent même des prix à la journée jusqu’à 40% moins chers que chez les loueurs classiques.

Le prix comme premier élément de comparaison

Le prix est souvent le premier élément de comparaison pris en compte.

Selon différentes études comparatives, les prix pratiqués par les plateformes de location entre particuliers sont plus avantageux.

Surtout lorsque l’on sait que les loueurs professionnels font osciller les prix selon les périodes de réservation, ce qui n’est pas systématiquement le cas pour les plateformes de location entre particuliers.

Les tarifs attractifs peuvent cacher des conditions d’application du contrat de location draconiennes. Il faut donc être vigilant sur le montant de la franchise souvent élevé en cas de dommages matériels responsables ou de vol du véhicule, lorsque le tarif de location proposé est alléchant.

Avantages et inconvénients de ces différentes plateformes

Si vous n’appréciez pas les files d’attente et la paperasse à renseigner pour réserver, évitez de passer par une agence de location de voiture. Sauf à ce que certaines d’entre elles proposent la constitution d’un dossier de réservation en ligne. Vous pouvez également bénéficier d'un accès prioritaire lors de la remise des clés.

Même si les franchises en cas d’accident responsable ou de vol sont souvent élevées, il n’est pas rare que les loueurs professionnels vous proposent un rachat de ces franchises. Cette option n’est pas systématiquement proposée lorsque les véhicules sont loués par l’intermédiaire d’une plateforme de location entre particuliers.

La location d’un véhicule à un professionnel de la location procure une tranquillité d’esprit. Bien que le coût de la location soit généralement plus élevé, les véhicules mis à disposition par les professionnels sont le plus souvent récents et faiblement kilométrés. A la différence d’un véhicule loué auprès des particuliers qui sont souvent plus âgés et plus fortement kilométrés.

Par ailleurs, les véhicules loués auprès de plateformes de particuliers peuvent être moins bien entretenus, et moins bien équipés. Le risque de tomber en panne est réel.

Si vous louez le véhicule à un professionnel, vous pourrez le restituer dans une autre ville sans trop de difficultés. Il n’en sera pas de même si vous louez celui-ci à un particulier.

Enfin, il faudra vérifier si le contrat de location prévoit un kilométrage illimité. Certains loueurs professionnels proposent une location avec kilométrage illimité, contrairement à certaines plateformes de location entre particuliers qui proposent un forfait kilométrique avec un coût supplémentaire en cas de dépassement, ce qui influera inévitablement sur le prix final.


Dans quels cas peut-on être dispensé
du port de la ceinture de sécurité ?

Le port de la ceinture de sécurité est obligatoire depuis 1973 à l’avant d’un véhicule, et depuis 1990 à l’arrière.

L’article R412-1 Code de la Route est formel sur la question.

Il stipule qu’en « circulation, tout conducteur ou passager d'un véhicule terrestre à moteur doit porter une ceinture de sécurité homologuée dès lors que le siège qu'il occupe en est équipé ».

Toutefois, il existe quelques cas qui peuvent dispenser l'occupant d'un véhicule du port de la ceinture de sécurité.

Mettre sa ceinture de sécurité sauve des vies

Sans nul doute, c’est une des inventions les plus utiles de ce dernier siècle.

La ceinture de sécurité sauve des centaines de vie.

Chaque année, près de 350 personnes décèdent car elles ne portent pas leur ceinture de sécurité.

Elle maintient le corps solidairement au siège.

En cas de collision, elle permet le plus souvent de rester conscient pour s’extraire du véhicule.

A l’inverse, un passager non attaché peut être projeté à l'intérieur de l'habitacle, mettant sa vie en danger, tout comme celle des autres occupants présents dans le véhicule.

Quelques dispenses autorisées pour le non port de la ceinture de sécurité

Il existe quelques cas pour lesquels l'absence de port de ceinture de sécurité est tolérée (articles R412-1 à R412-5 du Code de la Route).

Certaines personnes, pour raison médicale, peuvent être dispensées du port de la ceinture de sécurité si leur morphologie est manifestement inadaptée au port de celle-ci. Tout comme pour toute autre raison (particulièrement en raison d'antécédents cardiaques) si le conducteur ou l’un des passagers peut justifier d’un certificat médical d'exemption délivré par un médecin agréé et sur lequel figure sa durée de validité.

D'autres personnes, pour raison professionnelle, peuvent être dispensées du port de la ceinture de sécurité si elles se trouvent dans les cas suivants :

  • Les conducteurs ou passagers d'un véhicule d'intérêt général prioritaire ou d'une ambulance en intervention d'urgence ;
  • Le conducteur d'un taxi en service ;
  • Tout conducteur ou passager d'un véhicule des services publics contraint par nécessité de service de s'arrêter fréquemment en agglomération ;
  • Les conducteurs ou passagers d'un véhicule effectuant des livraisons de porte à porte en agglomération ;

Les personnes, propriétaires d’une voiture de collection, dont le véhicule n'a pas de ceintures de sécurité d'origine. Toutefois, et même dans ce dernier cas, il est obligatoire d’attacher les enfants âgés de moins de trois ans, conformément au décret N° 2006-1496 relatif au port obligatoire de la ceinture de sécurité et à l'utilisation de dispositifs de retenue pour les enfants.

Les sanctions encourues en cas de non port de la ceinture de sécurité

Le non-respect du port de la ceinture de sécurité est passible de sanctions pour un conducteur et un passager.

Les sanctions encourues par un conducteur

Le conducteur d'un véhicule qui ne porte pas sa ceinture de sécurité est passible d’une contravention de 4ème classe entraînant une perte de 3 points sur son permis de conduire ainsi qu’une amende forfaitaire de 135 €.

En cas de règlement dans les trois jours suivants la constatation de l’infraction, le montant de l’amende est minoré à 90 €. A contrario, si le règlement intervient au-delà d’un délai de trente jours, le montant de l’amende est majoré à 375 €.

En cas de non port de la ceinture de sécurité par un passager de moins de 18 ans, c'est le conducteur du véhicule qui est responsable. Il encourt une amende forfaitaire d’un montant de 135 €.

Les sanctions encourues par un passager

Le passager d'un véhicule qui ne porte pas sa ceinture de sécurité est passible d’une contravention de 4ème classe entraînant une amende forfaitaire de 135 €.

En cas de règlement dans les trois jours suivants la constatation de l’infraction, le montant de l’amende est minoré à 90 €. Si le règlement intervient au-delà d’un délai de trente jours, le montant dispose d'une majoration de 375 €.

Il n'encourt aucune perte de points.